ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Smart City : unir métropole et villages, l’exemple de Bordeaux. La métropole bordelaise s’est résolument engagée dans une stratégie visant à inclure les villages et les zones rurales dans sa dynamique smart city. En 2016, la Caisse des Dépôts, en partenariat avec deux associations d’élus (APVF et ADCF), a publié un rapport, Smart City Versus Stupid Village, qui a permis de dresser un panorama des besoins et initiatives locales lancés par de « petites villes », entre 8 000 et 25 000 habitants. La métropole bordelaise a pris donc en compte les spécificités rurales dans la définition des ambitions smart city : « les petits bourgs ne doivent pas être aspirés. Il ne faut pas chercher à calquer le modèle métropolitain mais développer ou inventer un modèle économique propre aux territoires périphériques », a explicité Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, impliquées dans la stratégie bordelaise. (@Réseau Durable).

► Etats-Unis : Cadillac revient à Detroit. Quatre ans après avoir déménagé à New York, Cadillac revient à Detroit. General Motors a annoncé mercredi 26 septembre qu’il allait transférer le siège de sa marque de luxe dans la capitale américaine de l’automobile. Le groupe veut notamment que les équipes de Cadillac soient plus proches de ses ingénieurs et designers car il prépare le lancement de plusieurs nouveaux modèles. « Nous avons un grand nombre de lancements devant nous, a expliqué le nouveau patron de Cadillac, Steve Carlisle. Nous devons réfléchir à la manière d’éliminer les frictions dans la communication entre l’équipe de Cadillac et les partenaires de GM. » (@LesEchos).

#Travail

► Le travail collaboratif, c’est du pipeau ? S’il est un champ de l’économie qui cède rapidement, voire avec précipitation, aux modes, c’est bien le management. Depuis quelques années, la mode est à l’horizontalité. L’organisation des entreprises ne doit plus être verticale, comme elle l’a toujours été au fil des siècles mais horizontale. Non, la panacée aujourd’hui, c’est le travail « collaboratif » dans une entreprise « libérée » où peut se déployer toute la force de « l’intelligence collective »… Mais, là encore, attention aux mirages des solutions miracles ! (@LExpress).

#Santé

► Université de Strasbourg : un faux patient robot pour entraîner les apprentis dentistes, une première en France. Voici Monsieur Meyer, pour vous servir. Vous pouvez faire de lui ce que vous voulez. Homme objet ? Non. Mais patient artificiel, oui. Capable de parler, de réagir aux stimuli, et surtout, de simuler des symptômes déclenchés à distance par un instructeur. « On gère toute la partie physique du mannequin : les yeux, la bouche, le nez, les sécrétions. On va pouvoir prendre un pouls, avec des données et des capteurs spécifiques qui vont interagir, » explique Franck Vésilier, ingénieur d’application chez Laerdal. (@franceinfo).

► Doctolib se lance dans la téléconsultation médicale en France. Le géant de la prise de rendez-vous médical en ligne Doctolib a officialisé jeudi 27 septembre son entrée prochaine sur le marché de la téléconsultation en France, un acte médical remboursé par l’assurance maladie depuis le 15 septembre et ainsi appelé à se développer. La téléconsultation est un « prolongement naturel » de Doctolib, explique le groupe dans un communiqué. Car il propose déjà à 60.000 professionnels de santé en France ses services de prises de rendez-vous médicaux sur Internet et revendique 20 millions de visites de patients par mois sur ses plateformes présentes en France et en Allemagne. (@Challenges).

#Telecom

► La guerre des prix ravage les télécoms. La France est le marché européen qui a le plus perdu de valeur ces dix dernières années. Jusqu’où iront les promotions dans les télécoms ? Difficile à dire. L’agressivité commerciale n’a rien de nouveau dans le secteur. Depuis 2009 et l’octroi d’une quatrième licence mobile à Free, le revenu moyen par abonné (ARPU) a plongé de 45 % dans le mobile, selon le cabinet d’analystes Raymond James, passant de 34 euros par mois à… 19 euros. Cette dégringolade n’a pas d’équivalent dans le monde. Les opérateurs français sont prêts à toutes les extrémités tarifaires pour gratter des parts de marché. Il y a une hypothèse ouvertement formulée par Sébastien Soriano dans « La Tribune » : « Est-ce que cette guerre des prix ne vise pas à faire trébucher un maillon faible pour pousser à une consolidation ? Il y a un aspect potentiellement stratégique dans ce que nous observons sur ce marché, avec un effet possiblement auto réalisateur. » A lire : Télécoms : pour en finir avec la guerre des prix (@LesEchos).

#Publicité

► Les agences court-circuitées par les Gafa. C’est une des principales menaces qui plane sur les groupes de publicité : de plus en plus d’annonceurs retirent une partie de leurs prérogatives aux agences de publicité, pour traiter directement avec les Gafa. Philips, le géant néerlandais, vient notamment de se positionner. Face aux Gafa, les agences de publicité sont de plus en plus inutiles. « Nous travaillons plus directement avec Google, Facebook et Amazon, à tel point que nous avons de moins en moins besoin d’une agence média pour faire l’intermédiaire entre nous et ces plateformes », affirme Tomasz Lisewski, directeur marketing du groupe, interrogé dans Digiday. (@BFMBusiness).

#IntelligenceArtificielle

► Les emplois de l’hôtellerie et de la restauration menacés ? Aux États-Unis, les employés de la chaîne d’hôtels Marriott ont voté pour la tenue d’un mouvement de grève afin, entre autres, de questionner l’intrusion de nouvelles technologies dans leur quotidien. Assistants personnels, tâches automatisées… depuis quelques temps, réceptionnistes, grooms ou concierges voient leur rôle se modifier considérablement, alors que de nouveaux outils se développent au sein des établissements, rapporte le New York Times. En Chine, les hôtels Marriott, en partenariat avec le géant du web Alibaba, vont notamment tester un système de reconnaissance faciale pour permettre aux clients de s’enregistrer automatiquement à la réception et d’accéder à leur chambre. (@sudouest). A lire : Huit hôtels japonais sont gérés par des robots qui s’occupent de tout : réception, ménage, consigne… Les humaines ne font que changer les draps et sécuriser les lieux. (@FranceInfo).

#MediaSocial

► Comment Mark Zuckerberg a fait le ménage chez Instagram. Avec lui, un départ en chasse souvent un autre. Mark Zuckerberg, 34 ans aujourd’hui et 5e fortune mondiale selon le dernier classement Forbes paru en mars dernier (sa fortune y est estimée à 71,8 milliards de dollars), n’en est pas à une manœuvre près pour tutoyer le sommet du classement des personnalités les plus riches et surtout les plus influentes de la planète. Dernier exemple en date, la démission lundi dernier des deux cofondateurs du réseau social Instagram, qu’il avait lui-même racheté via Facebook en 2012. « Ils avaient fait leur temps, et même largement depuis le rachat », tempère Joachim Renaudin, expert du secteur pour Fabernovel. (@Challenges). A lire aussi : Quand le cofondateur de WhatsApp se lâche sur la méthode Zuckerberg (@LesEchos).

#Numérique

► Comment sont gouvernées nos opinions sur Internet. Le philosophe Epictète l’avait bien compris : notre fonctionnement social et relationnel est fortement dépendant de la représentation du monde et d’eux-mêmes que se font les citoyens. « Les hommes sont tourmentés par l’opinion qu’ils ont des choses, non par les choses elles-mêmes », écrit le stoïcien romain Epictète. Aujourd’hui, les choses ont-elles vraiment changé ? Pour le sociologue Baptiste Kotras, « il est fondamental de comprendre comment l’explosion de l’expression publique sur le Web modifie la façon dont sont mesurées, connues et gouvernées nos opinions ». Autrement dit, la parole en ligne et la conversation numérique constituent une nouvelle catégorie de l’opinion publique. Et ce foisonnement libre et direct permet à de nombreux acteurs économiques et politiques de se saisir de cet espace d’expression, pour prendre la mesure et reconfigurer la somme des avis et des opinions formulés par les citoyens-consommateurs. (@LExpress).

► Plus de deux heures d’écran par jour nuit aux capacités intellectuelles des enfants, selon une étude de « The Lancet ». Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l’exposition est plus limitée, constate une étude, publiée jeudi 27 septembre, dans la revue britannique The Lancet, Child and Adolescent Health (en anglais). L’étude, conduite par des chercheurs canadiens, a porté sur 4 520 enfants de 8 à 11 ans, sur 20 sites à travers les Etats-Unis. En moyenne, ces enfants passaient 3,6 heures par jour scotchés sur un écran, que ce soit sur un téléphone portable, une tablette, un ordinateur ou une télévision, soit au-delà des recommandations canadiennes préconisant moins de 2 heures d’écran, 9 à 11 heures de sommeil et au moins une heure d’activité physique par jour. (@franceinfo).

Leave a Reply