Publié par publiquel le
La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.
#Ville
► Intelligentes et écolos, cinq villes françaises qui montrent l’exemple. Décongestionner le trafic automobile, encourager l’utilisation des transports en commun, réduire la consommation d’énergie… Les villes ont tout à gagner à devenir « smart » en mettant les nouvelles technologies au service de la qualité de vie des habitants. Le concept de « smart cities » (villes dites intelligentes), apparu dans les années 2000, est une réalité dans l’Hexagone. « En la matière, La France n’a aucun complexe à avoir. Le pays possède de grands opérateurs industriels et de nombreuses start-up innovantes lui permettant d’être à la pointe », souligne Jean-Luc Porcedo, directeur général de Nexity Villes et Projets. Et ce développement devrait encore s’accélérer avec la mise en oeuvre de la loi de 2016 pour une République numérique, qui prévoit l’ouverture des données des collectivités comptant plus de 3 500 habitants. « Ecologie rime avec smart city », résume en substance le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. L’essor du numérique multiplie sans cesse le nombre de projets imaginables. Bordeaux, Lyon, Nantes, Issy-les-Moulineaux, Toulouse… (@LExpress). Légende image : Vue du quai Richelieu à Bordeaux. La ville a déclaré la guerre aux bouchons dès 1981. Crédits photo : iStockphoto.
#CyberAttaque
► La ville de Baltimore paralysée par un virus informatique en partie créé par la NSA. Dans la nuit du 6 au 7 mai le serveur informatique de la ville de Bltimore (Maryland) a été victime d’une attaque de hackeurs. Trois semaines plus tard, l’affaire n’est toujours pas résolue. Les serveurs et les e-mails de la ville restent désespérément bloqués : impossible de débarrasser les dix mille ordinateurs de la ville de ce virus, un rançongiciel. Selon New York Times, l’un des composants de ce virus a été créé par la National Security Agency (NSA). L’Agence s’est fait voler en 2017 cette arme informatique devenue quasi impossible à contrôler. Bien sûr, il serait possible de payer. Les hackeurs réclament, selon le quotidien Baltimore Sun, 13 bitcoins, soit environ 113 000 dollars. Mais le maire de la ville s’y refuse. (@lemondefr).
#Transport
► Espace public : les trottinettes électrisent le débat. La colère contre les trottinettes électriques grandit. Un adjoint à la mairie de Paris a reconnu « un bordel généralisé ». Mi-mai, une « charte de bonne conduite », non contraignante, a été signée pour tenter de réguler la location et le stationnement des 15 000 engins proposés par une dizaine sociétés. Et des amendes ont été déterminées. Mais si l’autorégulation de ce qui est apparu il y a un an ne fonctionne pas, la Ville brandit la menace de l’interdiction. Le maire du 11e arrondissement a déjà fait emmener toutes les trottinettes de la rue de la Roquette à la fourrière. Et une mère et son nourrisson de sept semaines ont été percutés par un de ces véhicules il y a quelques jours. A Bordeaux, une charte vient aussi d’être adoptée pour encadrer l’usage des vélos, scooters et trottinettes en libre-service. Et à Nantes, la mairie a retiré les trottinettes en libre-service. (@franceculture).
#Santé
► Données de santé et respect du secret médical, un « enjeu éthique ». Comment garantir le respect du secret médical alors que l’on recueille de plus en plus de données de santé sous forme numérique, dans le cadre des soins mais aussi d’applications destinées au bien-être? Le Comité d’éthique (CCNE) dresse des pistes dans un rapport publié mercredi 29 mai. « Les mutations technologiques et culturelles obligent à s’interroger sur les enjeux éthiques liés au recueil des données, à leur traitement et à leur exploitation », estime le CCNE. Il insiste « sur la nécessité de renforcer la protection de la personne concernant l’exploitation de ses données personnelles ». « Formidable accélérateur de l’innovation en santé, l’exploitation des données massives fait intervenir, dans un domaine traditionnellement réservé au soin, de nouveaux acteurs qui ont pour objectif principal l’exploitation commerciale d’un marché du bien-être en plein essor », souligne le CCNE. « Comment assurer la protection des personnes, face à ces acteurs qui ne sont pas tenus aux mêmes règles déontologiques que les professionnels de la santé? », s’interroge-t-il. (@frenchweb).
► Comment la start-up Healphi s’attaque aux déserts médicaux. Jean-Sébastien Gras et Tarik Mouamenia ont lancé en 2017 un concept de cabinets de télémédecine. « Nous proposons des cabinets de télémédecine pour les déserts médicaux, où vivent 6 millions de Français. Ils sont dotés d’un chariot contenant des caméras et des instruments de mesure (stéthoscope, otoscope), que le médecin peut suivre à distance, en temps réel, grâce à notre appli. Sur place, des infirmiers que nous recrutons et formons accompagnent le patient », explique Jean-Sébastien Gras.
#Déchet
► Ces start-up développent un écosystème vertueux. Tom Szaky est un homme d’affaires avisé, qui a fondé tout son business sur la lutte anti-déchets. En 2001, cet Américain créait Terra-Cycle, « qui recycle tout ce qui ne peut pas l’être » et qui pèse aujourd’hui 40 millions de dollars de chiffre d’affaires. Dix-huit ans plus tard, c’est à Paris, le 14 mai, que l’entrepreneur a dévoilé son dernier projet lancé en même temps à New York : Loop, un système de consigne à grande échelle. Cette plateforme d’e-commerce propose des produits du quotidien dans des emballages conçus pour être réutilisés. Ils sont ensuite collectés, lavés et réutilisés. « Loop est le projet de réduction du plastique le plus incroyable, qui nous challenge le plus », s’enthousiasme Bertrand Swiderski, directeur du développement durable à Carrefour, premier distributeur à avoir rejoint l’aventure. (@Challenges).
#Technologie
► Silicon Valley : la technologie au service d’une idéologie ? Le journaliste et documentariste Fabien Benoit, auteur de « The Valley. Une histoire politique de la Silicon Valley » (Arènes, 2019) explique : « Apple naît en 1977, et c’est un peu le début de la fin : ce qui avait été injecté dans le rêve informatique, cette quête de partage et de liberté, est absorbé par le marché. » (Fabien Benoit). Le philosophe Emmanuel Alloa, maître de conférence à l’Université de Saint Gall (Suisse), coordinateur du dossier « L’idéologie de la Silicon Valley » dans le numéro de mai 2019 de la revue Esprit. rappelle que « la Silicon Valley est un territoire circonscrit qui produit de la valeur bien au-delà de beaucoup d’États-nations dans le monde. » et que « la séparation du medium et du contenu, qui relève d’une pensée émancipatrice de l’ingénierie et qui permet de tout encoder, se retourne aujourd’hui en une pensée de l’automatisation qui nous empêche de poser la question du sens. » (@franceculture).
#Donnée_Numérique
► : Montréal ne veut pas d’une société «Big Brother ». Pour «rassurer la population» sur la manière dont les données numériques des Montréalais sont gérées, l’administration Plante a créé mardi un nouveau cadre réglementaire auquel organisations et citoyens seront invitées à adhérer afin de démonter le caractère éthique de leurs pratiques d’hébergement, de stockage et de collecte. « Il y a une inquiétude fondamentale de ne pas transformer notre société en Big Brother, a convenu le responsable de la Ville intelligente, François William Croteau. Ce n’est pas aux entreprises privées de décider à notre place de quelle manière on va collecter les données et pour quel usage. C’est une question de souveraineté numérique. » (@journalmetro).
#IA
► Scikit-learn : la bibliothèque française de l’intelligence artificielle. Dans le monde de l’informatique, et particulièrement de l’intelligence artificielle, certains services en ligne sont devenus indispensables : c’est le cas des bibliothèques de code ouvertes (ou « libraries » en « open-source »). La française Scikit-learn, lancée il y a une dizaine d’années, a pris une place importante dans ce paysage. Elle comptabilise chaque mois 500.000 utilisateurs, et plus de 1.000 contributeurs du monde entier depuis sa création. Car la particularité est que tout internaute peut participer, comme sur Wikipédia. L’initiative est encadrée depuis le début par l’Inria (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique). (@LesEchos)
#Media
► Stanford Computational Journalism Lab : Jeter les bases du data journalisme américain. Par Elliot Horsburgh, étudiant en journalisme à UCLan. Cet article est tiré d’un billet originellement publié sur media-innovation.news. À partir de rien, l’Université de Stanford a adopté une nouvelle approche de l’innovation afin de fournir aux journalistes une plate-forme leur permettant de raconter des histoires qui seraient restées inexplorées. Qu’il s’agisse de couvrir des machines à voter piratables ou d’analyser des interpellations de la police, Stanford utilise le data journalisme pour modifier les politiques publiques et sensibiliser le public aux problèmes qui se posent en Amérique. Ils visent à créer un changement du monde réel grâce à leurs efforts et n’ont aucune intention de s’arrêter. Lire la suite sur le site @metamedia.
#RevueDeLiens
► – L’aéronautique poursuit sa longue marche vers le zéro CO2. Si les moteurs électriques ne sont pas près de remplacer les réacteurs sur les avions gros porteurs, les avionneurs et les équipementiers ont plusieurs fers au feu pour diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre du transport aérien, sans entamer sa croissance. L’électricité est l’un d’eux, mais aussi les biocarburants et l’hydrogène. (@LesEchos) ; – Ce que les réseaux neuronaux voient vraiment. L’un des problèmes persistants des réseaux neuronaux profonds est que les humains ne comprennent généralement pas comment ils obtiennent leurs résultats étonnants. (@zdnetfr) ; – L’intelligence artificielle, bientôt notre meilleur rival de jeu ? (@siecledigital) ; – Taxation du numérique: l’OCDE franchit une étape cruciale Au cours d’une réunion qui s’est tenue mardi 29 et mercredi 30 mai, 129 pays ont approuvé la « feuille de route pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l’économie ». (@Challenges) ; – « Facebook fonctionne comme une dictature » : le grand pouvoir de Mark Zuckerberg contesté à l’AG du réseau social. Quatre résolutions ont été défendues, jeudi, par des actionnaires, qui proposent de réduire la mainmise du cofondateur du réseau social sur le groupe ou d’instaurer des contre-pouvoirs dans sa gouvernance. (@lemondefr) ; – Immigration : la rugueuse méthode danoise(@LExpress).