#InFaux
Conversation avec Gérald Bronner : ce n’est pas la post-vérité qui nous menace, mais l’extension de notre crédulité. Entretien avec Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris Diderot, auteur de plusieurs ouvrages sur les croyances collectives et la cognition dont notamment « L’empire des croyances » (PUF, 2003), « La pensée extrême : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques » (Denoël 2009) et « La démocratie des crédules » (PUF, 2013). Il explique : « Ce terme de « post-vérité » me semble mal choisi. Je préfère parler, comme je l’ai déjà fait, de « démocratie des crédules », car cette expression permet de souligner le rapport étroit et paradoxal entre le développement de la crédulité et celui de la liberté d’expression. En se servant du terme de « post-vérité », on semble dire que les gens sont devenus indifférents à la vérité, ce que je ne crois pas du tout. » (@FR_Conversation). Légende image : Hieronymus Bosch, « L’Escamoteur » (entre 1496 et 1520) ; huile sur panneau de bois au Musée de Saint Germain en Laye (Wikipedia).
#MediaSocial
Les réseaux sociaux, une quête de reconnaissance ? Selon une étude menée par Kaspersky Lab, une personne sur dix déformerait la réalité sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux servent à nous mettre en valeur auprès de nos amis, récolter un maximum de « likes » et satisfaire notre amour-propre. Dans cette volonté de se valoriser et d’être reconnu, combien d’entre nous n’ont pas un peu travestit la vérité et enjolivé leur vie ? C’est sur cette question que Kaspersky Lab s’est penchée. (@Siecledigital).
Nos identités numériques façonnées par les réseaux sociaux. 31 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook, 26 millions sur YouTube, 14 millions sur Twitter. En France, comme dans le reste du monde, le nombre de membres des réseaux sociaux ne cesse de croître. Une croissance qui n’est pas sans poser question, à commencer par savoir comment se détermine notre identité sur ces plateformes. Dans Les Fabriques de soi ?, Gustavo Gomez Mejia, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université François-Rabelais, analyse la façon dont nos identités en ligne sont influencées et déterminées par les sites du web contemporain. (@InaGlobal).
#Entreprise
Amazon veut créer « 1 500 emplois en CDI supplémentaires d’ici à la fin de l’année 2017 » en France. Le groupe américain de commerce en ligne, qui compte déjà plus de 4 000 collaborateurs dans l’Hexagone, a fait cette annonce dans un communiqué, publié lundi 20 février. « Les recrutements pour ces nouveaux rôles ont d’ores et déjà démarré », a expliqué Ronan Bolé, directeur des opérations France d’Amazon. Amazon, qui passerait ainsi à plus de 5 500 employés en France, recherche « des ingénieurs, diplômés d’écoles de commerce et jeunes diplômés, aux personnes recherchant des postes non qualifiés et souhaitant se former sur le terrain. » (@Francetvinfo).
#Consommation
Une association de consommateurs réclame un site internet unique pour recenser les rappels de produits alimentaires. Afin d’offrir une meilleure information sanitaire, l’association de consommateurs CLCV a demandé lundi 20 février la mise en place d’un site internet « officiel unique » rassemblant les rappels de produits alimentaires. Pour 2016, la CLCV a recensé, « de manière non exhaustive », 97 avis de rappels concernant 147 produits, majoritairement à base de viande, suivis par les catégories fruits et légumes, fromages, biscuits, chocolats et bonbons, selon un communiqué de l’organisation. « A 58 %, les avis de rappels ont mis en avant un danger biologique » comme la présence « possible » de bactéries telles que la Listeria, l’Escherichia coli et les salmonelles, d’où l’importance d’avoir une communication « efficace et rapide », a estimé l’association de défense des consommateurs. (@LeMondefr).
#Finance
Quand les robots deviennent gestionnaires de fortune.. Les algorithmes qui permettent de gérer automatiquement son portefeuille, selon son profil de risque, font beaucoup parler d’eux, malgré une présence encore extrêmement modeste sur le marché de la gestion de fortune. Enquête. A lire aussi : Les robots conseillers qui se disputent le marché suisse(@letemps).
#Presidentielle2017
L’élection présidentielle 2017 ne se jouera pas sur Facebook ou Twitter mais sur YouTube. Chaque élection est l’occasion de pronostics sur le rôle que les médias sociaux sont susceptibles d’avoir sur l’issue du scrutin. L’an dernier, lors de l’élection présidentielle US, l’usage débridé que Donald Trump a fait de Twitter n’a pu que contribuer à mettre cette plateforme au centre de toutes les attentions médiatiques. De son côté, Facebook a été accusé de favoriser la circulation de « fake news » contribuant à ternir l’image de la candidate Clinton. En cette année d’élection présidentielle en France, qu’en sera t’il chez nous ? Depuis des années, Facebook et Twitter sont l’arbre qui cache la forêt : on ne jure que par eux sans porter vraiment attention à une plateforme qui a pourtant pris une place colossale dans la vie digitale quotidienne de nos concitoyens : YouTube. Certes YouTube n’est pas un réseau social au sens classique tel que Facebook et Twitter, la plateforme de partage vidéo n’en demeure pas moins l’un des principaux carrefours d’audience de la toile française avec près de 26 M de Visiteurs uniques par mois en France. (@getsocial_io).
#Drone
L’armée française enrôle des aigles pour combattre les drones. Face à la menace croissante de drones malveillants, ou mal contrôlés, l’armée française explore toutes les options de défense : depuis six mois, elle entraîne quatre aigles royaux à chasser ces engins à Mont-de-Marsan, sur la base aérienne 118. Les premiers résultats sont plutôt concluants. (@ladepechedumidi). Les oiseaux sont arrivés à l’âge de cent jours le 3 septembre sur la base de Mont-de-Marsang et travaillent désormais de façon quotidienne. (Photo Caporal-chef Suhas David / Armée de l’air).
#Data
Loi sur les données personnelles : l’Europe nous protège-t-elle réellement ? Chaque fois que nous faisons nos courses sur Internet, interrogeons un moteur de recherche, activons la géolocalisation sur notre smartphone ou même utilisons notre carte de transport ou de crédit, nous laissons des traces : des masses d’informations personnelles sont collectées sur nos habitudes de consommation, nos goûts, nos déplacements ou nos opinions. Des informations hautement exploitables – et monnayables. Nombreux sont les observateurs à l’affirmer : les données seront le pétrole du XXIe siècle. Utilisée de manière judicieuse, cette manne offre la promesse de transformer nos vies en profondeur. Mais à quel prix ? Ces données personnelles échappent de plus en plus aux citoyens, au profit des entreprises. Comment nous protéger contre l’utilisation incontrôlée de nos données, garantir notre droit à l’autodétermination et sanctionner les contrevenants ? Selon les lobbies privés, une loi trop draconienne risquerait de faire fuir les entreprises du territoire européen. Mais faut-il pour autant sacrifier la vie privée des citoyens ? (@latribune).
#IntelligenceArtificielle
Taxer les robots : Bill Gates sur la même longueur d’onde que Benoît Hamon.Imposer les robots qui remplacent les humains au travail, une idée saugrenue ? La proposition de Benoît Hamon fait grincer des dents – celles de l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg notamment. Mais le candidat de la gauche à l’élection présidentielle peut désormais compter sur un soutien de poids… pour le moins inattendu : celui de Bill Gates, le fondateur de Microsoft. Le milliardaire américain a accordé une interview vidéo au site Quartz, dans laquelle il défend l’idée d’une taxe sur les robots, régulièrement pointés du doigt alors que le travail se raréfie et que les machines sont de plus en plus présentes en entreprise. « A l’heure actuelle, si un travailleur humain produit, disons, une richesse de 50.000 dollars dans une usine, ce revenu est taxé. Si une machine vient et fait la même chose, on pourrait penser que nous imposerions le robot à un niveau similaire », a-t-il déclaré. (@LesEchos). A lire aussi : Bill Gates veut taxer les robots pour développer des compétences humaines (@frenchweb).
#Ville
La smart city au service du développement humain dans les favelas. Dans l’imaginaire collectif, la smart city est le monopole des capitales des grandes puissances mondiales. Pourtant, les discours de promotion se fondent principalement sur une même logique : l’identification de problèmes urbains pour y apposer des solutions technologiques en vue d’un futur souhaitable. Rien de plus normal donc, que celles-ci se tournent de plus en plus vers les challenges structurels et spatiaux que posent, pour les villes, la pauvreté et l’exclusion. Compréhensible aussi, sous le prisme de la mondialisation des nouvelles économies numériques, que naissent des projets analogues dans des environnements autrefois oubliés, à savoir les pays en voie de développement. Du côté de São Paulo, 10 % de la population réside dans des favelas, à l’écart des réseaux de communication et des grands pôles d’activité économique et politique. Ces villes, sont encore trop souvent considérées comme un ensemble de services et de besoins fonctionnels, et peinent à construire un véritable projet urbain inclusif. Pour la smart city, investir les favelas consiste donc à connecter ces espaces à l’ensemble des services publics urbains, des politiques municipales et des réseaux de communication. (@latelier).
Le député Luc Belot en missionnaire des territoires innovants. Le terme de Smart City est très utile aujourd’hui. Quand on en parle, chacun sait que l’on cause d’innovation technologique, territoriale, démocratique et sociale », expliquait Luc Belot lors de son passage à Angers dans le cadre de la mission que lui a confiée le Premier ministre. « La traduction française en ville intelligente, n’est pas la meilleure, car dans smart il y a quelque chose de bien plus large. On parle de judicieux, de malin, de réactif. Quant à la ville, on entend plus la notion de citoyen et de structuration technologique d’un territoire ». (@villeintelmag).
#Mobilite
Pour le pape François, les smartphones sont des objets de perdition. Une fois à table, vous êtes priés de lâcher votre smartphone. Ce n’est pas nous qui le demandons, mais le Pape en personne. À l’occasion d’une visite dans l’université romaine Roma Tre, le pontife a suggéré aux jeunes de ne plus se servir de leurs téléphones lors des repas familiaux. «Quand on est à table, qu’on parle avec un autre sur son téléphone, c’est le début de la guerre, car il n’y a pas de dialogue !», a-t-il ainsi lancé devant un auditoire conquis, avant d’ajouter : «Quand je ne suis pas capable de m’ouvrir aux autres, de respecter les autres, de dialoguer avec les autres, la guerre commence». Si vous êtes du genre à ne pas vouloir créer de conflit à table, vous savez ce qu’il vous reste à faire. (@JournalDuGeek).
#Agriculture
Haute-Garonne: Pour sauver son exploitation, un jeune agriculteur propose de parrainer ses vaches. Vous pouvez prendre un veau sous votre aile, le baptiser comme vous voulez, demander de ses nouvelles et même lui rendre visite de temps en temps. C’est du moins ce que propose Ludovic Marty, un jeune agriculteur du Lauragais, à Revel, près de Toulouse, en organisant le sauvetage en ligne de son exploitation. A 26 ans, le jeune éleveur spécialisé dans le « veau sous la mère » et les blondes d’Aquitaine a déjà trois ans de galère derrière lui. Depuis qu’il a repris l’exploitation de ses parents, une tempête a ruiné ses récoltes et il s’est endetté au maximum pour moderniser ses équipements. (@20minutes)