ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 septembre 2018

► À Oslo, la « guerre à la voiture » est lancée. Bien décidée à prendre un tournant écolo, Oslo chasse l’automobile de son centre-ville lentement. « Il faut rendre la ville aux gens, que les enfants puissent jouer en sécurité, que les personnes âgées aient des bancs où s’asseoir, plaide la conseillère municipale Hanna Marcussen, Et, pour ça, il faut supprimer la voiture qui prend une place disproportionnée ». Oslo a imaginé une série de mesures tout aussi dissuasives, à défaut d’être spectaculaires: suppression de 700 places de stationnement, zonage rendant impossible la traversée du centre en voiture, piétonnisation de rues, renchérissement des péages urbains… « En 2020, on aura supprimé l’essentiel des voitures particulières du centre-ville. En dehors de celles pour handicapés, il n’y en aura plus », affirme Hanna Marcussen. (@Challenges).

#Ville

► Les Smart Cities peuvent-elles sauver le monde ? Un chercheur du MIT pense que oui. Barges autonomes, égouts connectés, cartographie du trafic… aucun projet n’est trop fou Alors que les expressions « smart city » ou « ville connectée » sont utilisées à tort et à travers, Carlo Ratti a une idée bien précise de ce à quoi va ressembler la cité du futur. Cet architecte et ingénieur dirige le Senseable City Lab du MIT, soit l’un des plus importants centres de recherche portant sur la convergence entre les nouvelles technologies et la ville. (@LADN_EU).

#Data

► Isabelle Falque-Pierrotin : Protection des données : « le nombre de plaintes a explosé ». Quatre mois tout juste après l’entrée en vigueur du RGPD, le nouveau règlement européen sur la protection des données, Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, prend la parole dans « Les Echos » pour dresser un premier bilan. Elle explique la nature des plaintes déposées : « Elles portent essentiellement sur les obligations de transparence et le consentement. Elles concernent tous types d’acteurs. Plusieurs plaintes collectives concernent exclusivement les Gafa, ce sont elles que nous comptons traiter en priorité au niveau européen. La CNIL a été saisie par deux organismes : la Quadrature du Net sur Google, Amazon, Facebook, LinkedIn et Apple, et l’association NOYB sur Google. » (@LesEchos).

#CivicTech

► Un observatoire pour décrypter un marché en plein essor. Depuis quelques années, la démocratie est, elle aussi, le terrain de jeu de l’innovation publique et du numérique. Pour preuve, les civic tech se développent à vue d’œil. Pas moins de 157 collectivités utilisatrices d’outils numériques de participation citoyenne ont été recensées en avril 2018 par OpenCitiz. Pour autant,  face à cet écosystème où les outils numériques de participation se multiplient et les nouvelles méthodes de co-production et de co-décision se développent, les collectivités territoriales seront parfois perdues. C’est pourquoi, le think tank Décider ensemble a décidé de créer un observatoire des civic tech et de la démocratie numérique « afin de répondre à une demande d’analyse, de décryptage et d’échange sur les enjeux politiques, économiques et sociaux des civic tech et plus largement de la démocratie numérique et de la gouvernance ouverte ». (@Lagazettefr).

#Internet

► « La Blockchain va permettre un Internet décentralisé libéré des Gafa » Le serial entrepreneur français Cyril Paglino lance officiellement le fonds d’investissement Starchain Capital, spécialisé dans les projets utilisant la technologie Blockchain. Sa vision est d’investir en amont pour repérer et développer les protocoles qui créeront les applications de l’Internet décentralisé de demain, libéré du joug des géants du Net. Il explique qu’il existe une solution. C’est celle de « créer un Internet décentralisé avec la technologie Blockchain, où l’on pourra bénéficier de nombreux services dont ceux qui sont aujourd’hui monopolisés par les géants du Net, sans devoir se plier à leur domination. Le problème est que les protocoles décentralisés ne sont aujourd’hui pas au point, loin de là. C’est pour cela qu’il faut les soutenir. » (@latribune).

#Seniors

► Plus d’un quart des seniors ne se connectent jamais à Internet. Les seniors peinent à se familiariser avec les nouvelles technologies. C’est le résultat d’une étude du CSA commandée par l’association Les Petits frères des pauvres qui indique qu’un peu plus d’un quart des plus de 60 ans se trouve dans une situation d’exclusion numérique. Concrètement, 27 % d’entre eux ne se connectent jamais à internet. Ce taux monte à 59 % pour les plus de 85 ans. « L’exclusion numérique […] met un nombre important de nos aînés encore plus en marge de la société et les isole davantage dans notre monde hyperconnecté », soulignent les auteurs de l’étude. Mais « il serait dommage que les pouvoirs publics pensent que pour cette génération-là, il n’y a plus rien à faire », interpelle Armelle de Guibert, déléguée générale des Petits frères des pauvres. Car, à rebours des idées reçues, les seniors « qui s’y mettent » passent au final beaucoup de temps sur internet, et certains affirment même ne plus pouvoir s’en passer, relève l’étude. (@LesEchos).

#Information

► Bruxelles obtient de premières promesses des réseaux sociaux contre les « fake news ». C’est une « première mondiale », se targue la Commission européenne. Mercredi, l’exécutif européen a dévoilé le « code de pratique » élaboré sous sa pression par les grands réseaux sociaux et les milieux publicitaires pour lutter contre la propagation de la désinformation en ligne. Bruxelles craint en particulier qu’une telle arme, dont les ravages ont été notamment constatés lors des élections américaines et du référendum sur le Brexit, ne soit massivement déployée par les populistes et les nationalistes lors des prochaines élections européennes, en mai. (@LesEchos).

#RéalitéVirtuelle

► Etat des lieux du marché en France. Initialement affaire de gamers, la réalité virtuelle se développe désormais de plus en plus dans le monde professionnel. Industrie, commerce, médias,… pratiquement tous les secteurs investissent aujourd’hui dans la réalité virtuelle ou augmentée. Un engouement tel que les dépenses en la matière devraient être multipliées par 20 en 5 ans… IDC vient de publier une infographie qui fait le point sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée en France. Un écosystème en plein boom qui devrait connaître une croissance moyenne de +85% par an entre 2017 et 2022. Sans surprise, c’est bien dans le secteur professionnel que les investissements devraient être les plus conséquents, notamment dans le retail où la réalité augmentée peut jouer un rôle important à  l’heure du « phygital ». (@ComarketingNews).

#StreamingVideo

► Netflix va ouvrir un bureau à Paris et doubler sa production en France. Quatre ans après son lancement en France, Netflix passe à la vitesse supérieure avec l’ouverture d’un bureau parisien en 2019 et l’annonce de sept nouveaux programmes, afin de satisfaire des abonnés français de plus en plus nombreux, mais aussi faire face à une concurrence accrue. «Nous doublons nos investissements en France» avec sept nouveaux programmes, a annoncé le PDG Reed Hastings, de passage à Paris jeudi sur le site du tournage de la série d’anticipation Osmosis. La plateforme de vidéos à la demande par abonnement investit «plusieurs dizaines de millions d’euros», avec trois nouveaux projets de séries françaises et l’achat de trois films et d’un documentaire français, qui s’ajoutent aux sept programmes hexagonaux déjà annoncés ces derniers mois. (@frenchweb).

#Musique

► Comment Reverb.com est devenu le site préféré des musiciens. C’est un site qui porte bien son nom. Depuis son lancement en 2013, Reverb.com n’a cessé de faire écho, de la France à l’Angleterre en passant par l’Allemagne et l’Australie. Mais tout a commencé à Chicago où le serial-entrepreneur David Kalt a décidé de créer le eBay de la musique. Il a donc fondé une plate-forme super sécurisée où les initiés, c’est-à-dire les musiciens, vendraient directement leur matos, s’assurant une expérience d’utilisateur satisfaisante tout en privilégiant les bonnes occasions. (@lesinrocks).

#Espace

► Deux robots sur un astéroïde pour comprendre l’origine du système solaire. Mieux comprendre les origines de notre système solaire. C’est la raison du lancement de cette opération qui a vu une sonde japonaise larguer deux robots sur un astéroïde au milieu de l’espace. C’est sur l’astéroïde Ryugu que se sont posés les deux petits robots après avoir été déposés par la sonde Hayabusa-2. Tout de suite, ils ont commencé à prendre des clichés et à les communiquer jusqu’à l’agence spatiale japonaise qui peut donc dire que « chacun des robots fonctionne normalement” ». (@objetconnecte01).

Date de publication 28/09/2018

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