ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Paris : bientôt une ferme urbaine géante sur le toit du Parc des expositions. Imaginez une grande ferme sur le toit du pavillon 6 du parc des Expositions de Paris. 14.000 mètres carrés, soit deux terrains de foot, cultivés et produisant à terme 1 tonne de fruits et de légumes de saison par jour. Ce projet de grande ferme urbaine fait partie du réamanégement du parc des expositions de la Porte de Versailles.« Lorsqu’elle sera terminée en 2022, ce sera la plus grande ferme urbaine sur un toit en Europe », selon Auriane Roussel, porte-parole de Nature Urbaine, la société qui supervise ce projet d’agriculture urbaine. Coût total de l’investissement : 700 000 euros que Nature en ville, la société chargée du projet espère rentabiliser en vendant les productions. @franceinfo. Légende image : Une grande ferme urbaine sur le toit du nouveau pavillon 6 Parc des expositions à Paris Porte de Versailles. (Photo : Valode et Pistre architectes ATL).

#Ville

► A Maubeuge, l’avenir est une route qui ne mène nulle part. Reportage dans la ville du Nord dévastée par le chômage et la désertification. En campagne pour les municipales 2020, le Rassemblement national, qui a reniflé la misère sociale, est à l’affût. Vers Maubeuge, il y a cette chose à voir à tout prix si l’on veut comprendre ce qui cloche. Il s’agit de la N2. Pour «nationale 2». Cette route est le symbole des échecs des politiques du coin, et aussi le point culminant des frustrations de ses habitants. Il y a longtemps, elle devait charrier un tas de monde, amener de l’activité, du pognon, mais le projet a échoué. Aujourd’hui, la N2 s’arrête au milieu d’un champ. @libe.

► La smart city à l’heure africaine. L’Afrique invente les villes du futur. Et le numérique jouera un grand rôle pour l’émergence de ces nouveaux pôles urbains et ses services connexes. Un impératif pour ce continent dont la croissance économique frôle les 10%, selon la Banque mondiale. Une donnée qui est à mettre en corrélation avec une croissance démographique et urbaine tout aussi importante. Les smart cities ont le vent en poupe en Afrique. Et les entrepreneurs ne masquent plus leur intérêt pour un marché évalué à près d’1,4 milliard de dollars, selon le cabinet d’étude Grand View Research. « L’Afrique est un continent où près de 70% de la population a moins de 30 ans et nous compterons 1,2 milliard de citadins d’ici 2030. Il y a donc un besoin urgent de créer des villes nouvelles, intelligentes et connectées pour créer de l’attractivité sociale et économique au cœurs des territoires », affirme Stéphanie Rivoal, Secrétaire général du Forum Afrique-France qui doit se tenir à Bordeaux en juin prochain. @bymaddyness

#Transport

► « Désordre et délinquance » : Montréal interdit les trottinettes électriques. Montréal a annoncé mercredi 19 février la fin d’une expérience de trottinettes électriques en libre-service lancée l’été dernier, en raison du manque de respect des utilisateurs vis-à-vis de la réglementation. « Seulement 20% des trottinettes ont été stationnées » dans les espaces dédiés, a constaté la municipalité, évoquant dans un communiqué des enjeux pour la « sécurité », un « désordre » et une cohabitation « parfois difficile avec les piétons » »Montréal ne veut pas se transformer en police des trottinettes », a souligné Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité au sein de la mairie, fustigeant « un taux de délinquance de 80% » vis-à-vis de la réglementation. « Les opérateurs n’ont pas su assurer leur responsabilité quant au respect du règlement », a-t-il pointé, en comité exécutif, assurant « qu’en 2020, il n’y aura plus de trottinettes dans les rues de Montréal ». @RCInet A lire aussi : Du fait de l’incivilité des usagers, Montréal interdit les trottinettes électriques  @LeHuffPost.

#Energie

► Le Finistère, premier territoire départemental « smart grid ». Si de plus en plus de villes et métropoles se lancent dans des projets de Smart City, les territoires ruraux et les villes moyennes sont encore peu engagées dans cette démarche. Grace au Syndicat Départemental d’Energie et d’équipement du Finistère (SDEF), service public de distribution énergétique, le département breton est, depuis le 18 février, le premier à se lancer dans une démarche de territoire « smart grid » qui pourrait servir d’exemple. ervice public de distribution de l’électricité, du gaz, de l’éclairage public, des réseaux de chaleur et de froid, ainsi que des communications électroniques auprès de 269 communes sur les 277, que compte le département du Finistère, le Syndicat Départemental d’Énergie et d’équipement du Finistère (SDEF) vient de proposer aux collectivités périurbaines et rurales de l’ensemble du département, en dehors de la métropole de Brest, un projet de territoire connecté. @villeintelmag.

#Agriculture

► Agriculture urbaine : basilic thaï et roquette dans le potager indoor de Metro à Nanterre. Un an et deux mois après l’ouverture, en novembre 2018, l’heure est au premier bilan pour le potager urbain indoor installé dans l’entrepôt du grossiste Metro, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Sur une surface de 80 m², ce sont 13 variétés d’herbes aromatiques et quatre de microvégétaux que les quelque 6 000 clients restaurateurs réguliers peuvent trouver. Ces produits frais poussent dans 18 potagers de verre conçus par la start-up Infarm, partenaire de Metro. Chacun d’entre eux contient 14 plateaux de culture d’une quarantaine de plantes répartis sur sept niveaux, pour une hauteur totale de 3,40 m. Les produits, éclairés par des ampoules leds, sont nourris par une eau contenant tous les minéraux nécessaires à leur développement, selon le système de l’hydroponie, cette technique permettant l’agriculture hors sol. @le_Parisien.

► Face au changement climatique, la formation des agriculteurs de demain est-elle adaptée ? Les agriculteurs, questionnés comme étant l’une des causes du changement climatique, ont aussi leur lot de solutions. Ils sont chargés d’assurer l’alimentation d’une population croissante, ils connaissent les enjeux et tentent d’adapter leurs pratiques. Le projet européen Energe, qui vise à atteindre la sobriété énergétique à l’école, a sélectionné l’EPLEFPA de Bourges-Le Subdray (Cher), un établissement qui regroupe un CFA, un lycée et une exploitation agricole. Pour son directeur Christophe Auboueix explique qu’il y a une série d’actions : – « la transformation des exploitations céréalières vers des polycultures » ; – « les parcelles d’agroforesterie qui  ont pour but de limiter les intrants sur les cultures en développant la biodiversité et la replantation de haies pour le bien-être animal » ; – l’interculture, avec « l’implantation de cultures entre deux récoltes pour ne pas laisser un sol nu ». Si les pratiques changent ou changeront progressivement, l’opinion de la population est aussi un facteur pris en compte et travaillé à l’école. « Une certaine vision de l’agriculture se développe, liée à une incompréhension d’une certaine frange de la population sur la place et le rôle des agriculteurs, avance Christophe Auboueix. On essaie de travailler là-dessus avec une capacité à s’adapter et à communiquer sur les actions des agriculteurs car ils se sont emparés de la transition. » @franceinfo. Légende image : Les incertitudes du climat compliquent le travail des agriculteurs et des éleveurs. Les formations abordent les solutions, aucune n’est un miracle. (Photo : Loïc Venance / AFP.

#Media

► Bien s’informer, une exigence sanitaire pour les producteurs et consommateurs d’information. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Et s’il fallait tout simplement changer de paradigme pour envisager l’avenir sereinement ? Le documentaire « Les Médias, le monde, et moi » met en garde contre les effets néfastes des Junk News. Une information de qualité est bénéfique pour la santé des consommateurs, des journalistes et plus largement de la société. Elle permet de sortir du sentiment d’impuissance et de redevenir un citoyen actif. Forte de ce constat, Anne-Sophie Novel présente des initiatives à travers le monde qui réconcilient producteurs et consommateurs d’information. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#MediaSocial

► Malgré les lois, l’Etat a abandonné aux réseaux sociaux l’arbitrage de la liberté d’expression. A chaque journée son scandale, plus ou moins grave, touchant la modération sur les réseaux sociaux. Ce week-end, la diffusion de liens vers le site « Porno politique », qui hébergeait les vidéos intimes de Benjamin Griveaux, sur Facebook et Twitter, a provoqué une volée de critiques. Ce lundi, c’est, à l’inverse, la suppression du compte Twitter du Syndicat des avocats de France (SAF) qui a déclenché une levée de boucliers dans la classe politique. Les réseaux sociaux modèrent trop, ou pas assez. En tout cas, jamais comme nous le souhaiterions. Mais au-delà des manquements – bien réels – des grandes plates-formes, de leur incapacité à gérer les monstres qu’elles ont elles-mêmes créés, ces fiascos successifs devraient nous interroger sur notre propre rôle. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Sciences

► « Les nouvelles frontières du XXIe siècle sont le cerveau et l’espace ». Économiste de formation, entrepreneur, polémiste, essayiste, chroniqueur… Nicolas Bouzou a une jolie collection de casquettes ! Celui qui a publié il y a quelques mois le livre « Sagesse et folie du monde qui vient » (chez X.O Éditions) avec son ami Luc Ferry est très optimiste quant à l’avenir, alors que ce sont les scénarii qui dominent sont ceux de «l’effondrisme» et du «catastrophisme. » « Je pense au contraire que les connaissances extraordinaires que nous avons accumulées et la puissance technologique nous ouvrent des horizons passionnants, explique Nicolas Bouzou. Je pense également que les nouvelles frontières du XXIe siècle sont l’espace et le cerveau. » @Le_Figaro.

#IA

► Une nouvelle alliance entre la physique et l’intelligence artificielle ? Marier IA et physique donnerait aux chercheurs des outils puissants pour travailler sur des phénomènes qui restent mal compris. Une telle collaboration décisive est pour bientôt, assurent les physiciens, Institut Charles-Sadron à Strasbourg, Wiebke Drenckhan et Jean Farago. Quand l’ordinateur AlphaGodéployant les plus récentes découvertes de l’intelligence artificielle (IA), a démontré en 2016 sa supériorité indiscutable sur le meilleur joueur de go Lee Sedol, il n’est pas exagéré de dire que le retentissement de l’événement a été mondial. Au-delà de la victoire écrasante de la machine sur l’homme (un pas qui avait été franchi aux échecs depuis longtemps), ce qui a le plus marqué les esprits a été l’énorme surprise partagée à la fois par les concepteurs du programme et les spécialistes du go. Car l’ordinateur a su inventer des stratégies gagnantes d’une originalité stupéfiante, que des centaines d’années de réflexion humaine n’avaient pas su découvrir ! Pour les chercheurs, une telle histoire suscite immédiatement l’intérêt, tant la créativité et la recherche d’approches originales sont au cœur de leur métier. La question naturelle que beaucoup se sont alors posée est : pourrait-on faire de ces programmes d’IA de vrais auxiliaires de la recherche scientifique ? Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr

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