ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

« Le vélocipède et ses avatars faisaient pour leur compte pas mal de dégâts, en nombre de fantassins du bitume, morts au champ d’honneur de la flânerie. » Paris en 2040, roman de Bernard Arthur. A lire : Est-ce vraiment possible de bannir les voitures à essence d’ici 2040 comme le veut Nicolas Hulot ?  Pierre Corniou, consultant chez Sia Partners,  auteur du livre L’avenir de l’automobile, a estimé sur @franceinfo que « le véhicule électrique » est « la voie de sortie royale pour l’industrie » automobile. Mais, selon lui, il faut « lui donner des objectifs politiques à moyen terme. » Photo @padam92

#Ville

La Smart city de demain doit s’engager. Les grands défis de l’urbanisme du 21ème siècle, reviennent aussi à rompre avec les cloisonnements imposés depuis des siècles, les ségrégations implicites ou explicites, et faire en sorte que la ville soit un lieu de mouvement et d’intégration. La Smart City porte la promesse d’une meilleure inclusion des citoyens dans la ville, géographiquement mais aussi politiquement. Les logiques urbaines sont aussi le miroir de notre organisation sociale et de ses paradigmes. Les métropoles envahies par la publicité et les caméras de surveillances témoignent d’un monde post-moderne où le capitalisme s’est implanté partout, où nos données sont en permanence aspirées par des capteurs de plus en plus omniprésents et où finalement les citoyens sont dépossédés de leurs libertés d’action et de mouvement, alors même que les réseaux de transports se développent de manière exponentielle. Mais elles témoignent aussi d’une créativité sans pareil, d’un dynamisme entrepreneurial et d’un rayonnement social qu’il convient d’appuyer. C’est pourquoi aujourd’hui, les penseurs de ce qu’on a usage d’appeler la ville intelligente, cherchent une meilleure inclusion du citoyen dans la ville. Au travers des Civic Tech et des initiatives à portée sociale dans la ville, l’urbanisme contemporain, allié aux nouvelles technologies et aux municipalités, entend non plus connecter, mais reconnecter l’homme dans la ville, privilégier les interactions et le lien social. (@LAtelier).

Philippe Rambal : « Les Smart Cities mettent les données numériques au service des citoyens ». La Smart City, ou ville intelligente, est l’un des enjeux centraux des années à venir en matière de développement durable et d’efficacité économique. Réalisée par le cabinet d’audit et de conseil EY, une étude sur les villes et territoires intelligents en France révèle les attentes des citoyens et des collectivités en la matière. Comment rendre une ville intelligente ? Par l’utilisation d’outils et de technologies numériques, d’objets connectés les uns aux autres. L’idée : développer une approche globale des enjeux urbains, qu’ils concernent l’environnement, les transports, l’énergie ou encore l’urbanisme. Le transfert de données et d’informations est au cœur de ce dispositif, qui a pour but d’adapter la ville à l’activité et à la vie de ses citoyens. Les Smart Cities s’appuient sur un traitement de données le plus transparent et participatif possible, incluant si possible l’ensemble des citoyens. Ainsi, la technologie et les outils numériques sont mis au service du bien-être des habitants, dans une optique de réduction de la consommation énergétique, de recours accru aux énergies renouvelables, mais aussi de fluidification des transports et des services publics. En un mot : d’amélioration de la qualité de vie de chacun. (@reseaudurable).

Smart village en France : l’arrivée d’une nouvelle ère ? Des capteurs, des compteurs intelligents, une expertise pour en tirer les conclusions qui s’imposent : le dispositif est classique, à la base de n’importe quelle expérimentation de smart grids ou de smart city. Mais l’échelle est plus surprenante : en général mises en place en milieu urbain ou à l’échelle d’une communauté de communes, ces technologies se sont installées dans le petit village de Saint-Sulpice-la-Forêt, 1 375 habitants, dans l’Ille-et-Vilaine. A l’origine de cette expérimentation d’un genre nouveau se trouve le constat, qu’en matière énergétique, les factures avaient augmenté de 9 % par an entre 2006 et 2014. L’étincelle s’est produite quand le maire du village a constaté une fuite d’eau, datant de plusieurs semaines, dans un des bâtiments publics de Saint-Sulpice-la-Forêt : énervé par le montant de la facture, le maire a découvert que l’on pouvait connecter un compteur d’eau, d’électricité ou de gaz pour pouvoir connaître la consommation en temps réel et, surtout, grâce à une analyse régulière du réseau, détecter les pannes ou les fuites. Emballé, le maire s’est lancé dans l’aventure, et a décidé de faire de son village le premier smart village de France au niveau énergétique. (@reseaudurable).

Le progrès des « smart cities » ne doit pas se faire au détriment de notre vie privée. Les habitants d’Issy-les-Moulineaux peuvent consulter en temps réel la disponibilité de plus de 300 places de stationnement. C’est le projet So Mobility, qui collecte les informations des applications GPS et d’itinéraire, le tout couplé à des capteurs de présence installés par Colas, filiale du groupe Bouygues, permettant de vérifier la présence ou non de véhicules dans les parkings. À Barcelone, l’application Mobile ID permet aux citoyens de gérer toutes leurs démarches administratives grâce à leurs seuls téléphones mobiles. Solliciter un rendez-vous, demander un document officiel, ou encore consulter l’avancée des travaux d’une voirie de la commune catalane… Tout cela depuis une même interface. Voilà autant d’exemples de smart cites, ou villes intelligentes, en français. Derrière ce mot-valise, il faut entendre toute unité urbaine utilisant les nouvelles technologies pour améliorer le quotidien de ses administrés, fluidifier ses flux, réorganiser les services proposés… le tout grâce à une optimisation souvent permise par la collecte de données. À l’heure du tout-intelligent, un tel progrès est globalement salué. Mais avant de placer ces améliorations locales sur l’autel de l’innovation, il est important de songer à ce qu’elles peuvent nous coûter en matière de données personnelles. Surtout à l’heure où le nombre de smart cities explose sous l’influence d’investisseurs pressés d’obtenir des marchés publics et des pouvoirs publics heureux de brandir le mot « futur » dans leurs plaquettes de com’. (@MashableFR).

Quelle place pour le numérique dans le développement des métropoles ? Regardé avec les yeux de Chimène depuis le mouvement French Tech, le numérique est de toutes les stratégies. Parce qu’il est facilitateur du quotidien, rassembleur, porte la croissance économique, celles des collectivités et forcément aussi celles des entreprises. Mais le tout pas sans un plan bien dessiné. Un sujet décrypté à Marseille le lundi 10 juillet lors des 3èmes Rencontres du Forum Smart City Marseille Méditerranée. (@latribunepaca).

#InternetDesObjets

CES2018 : Découvrez les pépites de l’IoT qui s’envoleront pour Las Vegas aux côtés de La Poste. A l’issue de la troisième édition du concours “French IoT”, organisé par La Postepour sélectionner les pépites qui intégreront son programme d’accélération du même nom, le groupe a annoncé les 15 startups lauréates développant des objets connectés dans les domaines de la smart home et la smart city, le bien-être au travail, la santé, le transport et la mobilité individuelle. Les jeunes pousses ont été choisies pour leur caractère innovant, la pertinence de leur modèle économique ainsi que la qualité de leur équipe. Une sélection qui a été effectuée par La Poste et ses cinq partenaires : Altarea-Cogedim, le Fonds de recherche et Innovation de la Fondation Hospitalière de France, Malakoff-Médéric ainsi que la RATP et la MAIF. Les jeunes pousses auront donc l’opportunité de participer au programme French IoT de La Poste, qui débutera dès le 28 août prochain. Les startups bénéficieront de coachings personnalisés pour accélérer leur croissance et les préparer à leur participation au CES 2018, en janvier prochain. Leur participation inclut notamment un stand d’exposition au sein du prestigieux salon Tech. Elles auront également accès au hub numérique de La Poste pendant un an. Enfin, elles pourront tester leur produit ou leur service lors d’une expérimentation grandeur nature menée avec La Poste ou le partenaire de leur thématique. (@bymaddyness).

#Commerce

Le futur du commerce se dessine en Chine, pas aux Etats-Unis. Dans l’empire du Milieu, les ventes en ligne représentent 750 milliards de dollars et, d’ici 2020, 75% du e-commerce s’effectuera sur mobile. Contrairement aux pays occidentaux, les acteurs chinois mettent l’accent non pas sur la rapidité du parcours en ligne, mais sur l’expérience proposée et le divertissement. De quoi expliquer le boom du live streaming et la multiplication des initiatives en réalité virtuelle. Des tendances dont les retailers européens devraient sans doute s’inspirer pour préparer le commerce de demain. (@LUsineDigitale).

#Travail

Né à Rouen, « Now coworking » prévoit de s’implanter dans dix grandes villes françaises. Les espaces de « coworking » (lieux de travail partagé), sont désormais bien ancrés dans les habitudes des entrepreneurs. À Rouen (Seine-Maritime), comme partout en France, on en compte plusieurs. Parmi eux, « Now Coworking », lancé en 2015, au 53 boulevard des Belges, prévoit un développement important. Déjà présent à Lyon (Rhône), l’entreprise a programmé plusieurs ouvertures, et devrait compter dix espaces, dans dix grandes villes françaises, d’ici trois ans. Prochaines ouvertures prévues : Lille (Nord), en octobre 2017, et Marseille (Bouches-du-Rhônes). Edouard Laubies et Pascal Givon, co-fondateurs de « Now Working », affichent leurs ambitions : « Nous souhaitons ouvrir dans les dix plus grandes villes de France dans des bâtiments remarquables et premium, pour offrir le meilleur à notre communauté de coworkers. L’objectif est d’agrandir et renforcer la communauté déjà existante. » Nous allons pouvoir passer de 1 200 à 10 000 NOWorkers évoluant dans des espaces de travail innovants et créatifs, adaptés à leurs besoins. (@actufr).

#Sante

Un e-moustique pour contrôler son sang plusieurs fois par jour. Plutôt que d’être une nuisance sonore comme l’animal dont il est inspiré, le e-moustique est une innovation particulièrement prometteuse. Mis au point par des chercheurs de l’université de Calgary, ce wearable s’avère très pratique pour les personnes devant contrôler régulièrement leur sang. À titre d’exemple, en le portant, les diabétiques pourraient vérifier plusieurs fois par jour leur taux du glucose grâce aux micro-prélèvements qu’il effectue. Martin Mintchev, membre de l’équipe de chercheurs, confie à TechCrunch que le principe est d’avoir des prélèvements spontanés, automatiques et réguliers, se traduisant en tests sanguins fiables. Il affirme que c’est un bond significatif dans la recherche de contacts autonomes avec les capillaires. L’aiguille de l’appareil s’enfonce de 3,55mm dans l’épiderme du poignet pour ne laisser à peine que quelques gouttelettes de sang à la surface de la peau. (@RSLNmag).

#Robotique

Coucher avec un robot sexuel pourrait rendre solitaire et associable. Il y a eu les poupées gonflables. Puis les sex dolls,ces poupées sexuelles ultra-réalistes. Plus effrayants encore -ou attirants, c’est selon-, les androïdes sexuels sont longtemps restés l’apanage des oeuvres de science-fiction. Mais depuis quelques années, les progrès technologiques et la demande du marché aidant, la production de ces sex toys high-tech a commencé. Aujourd’hui, quatre sociétés se partagent ce marché très spécial: Abysse Creations, Android Love Doll, True Companion et Sex Bot Company. Leurs robots sexuels, plus ou moins évolués, sont pour l’instant vendus entre 5000 et 15 000 dollars, et donc réservés à de riches « passionnés ». Mais le marché devrait exploser d’ici quelques dizaines d’années, ce qui inquiète de nombreux experts renommés, dont ceux de la Fondation for Responsible RoboticsDans son rapport publié le 5 juillet (en anglais), cette fondation qui promeut « une intégration responsable des robots dans notre société« , répond aux arguments en faveurs des androïdes sexuels et soulève les problèmes éthiques et philosophiques qu’ils pourraient engendrer à moyen-long terme, rapporte Usbek & Rica.(@LExpress).

Leave a Reply