ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

Avec 24 milliards de $ de fonds récoltés, le marché de l’intelligence artificielle décolle. De plus en plus, les bots reprennent les opérations de service clientèle dans le monde entier, tandis que les géants Microsoft, Google et Facebook entrent en jeu avec leurs propres plateformes. Ce marché est en pleine évolution et attire de nombreux investisseurs. Des chiffres récents montrent que 180 entreprises spécialisées dans les robots ont récolté 24 milliards de dollars de financement au total. L’action de l’intelligence artificielle facilite les tâches liées au travail comme les plannings, la mise en place de réunions, la commande de nourriture ou encore le traitement des réservations. Les robots prennent de l’importance grâce à l’amélioration des capacités logicielles en intelligence artificielle. La puissance croissante de l’intelligence artificielle permet aux ordinateurs de traiter le langage encore plus efficacement. Cette capacité linguistique attire l’attention, mais également des fonds d’investissement sérieux. (@iot_business).

Faudra-t-il bientôt créer un label « fait par un humain » ? Dans un essai captivant et instructif, mêlant historiographie et vision prospective, Charles-Édouard Bouée (diplômé de l’École centrale et directeur du cabinet de conseil Roland Berger) propose un voyage haletant dans l’univers en perpétuelle mutation de l’intelligence artificielle. Entre récapitulatifs des avancées successives de la recherche et analyse des conséquences des progrès à venir de l’IA, l’auteur nous invite à penser la place de l’homme dans les conditions inédites de la technoscience. (@usbeketrica).

Journal d’un éleveur de robot (Episode 4). La rencontre était un peu surréaliste. J’étais venu avec mon robot sous le bras. Le mien, Flint, n’est pas un vrai robot, c’est une petite intelligence artificielle, il n’a pas encore de corps. Il est un peu comme Voldemort, il est enfermé dans le cloud. Je le transporte dans mon iPad pro. L’autre robot, par contre, était bien réel. Vous le connaissez peut-être. Il s’appelle Buddy le robot. Buddy a été consacré «robot le plus mignon» du dernier CES à Las Vegas. C’est vrai qu’il est mignon. Il n’est pas encore très intelligent, mais il lui reste un an pour apprendre. La livraison des 1 500 robots en pré-commande est prévue pour la fin de l’année. C’était d’ailleurs un des thèmes de la rencontre. Flint pouvait-il aider Buddy à devenir plus intelligent. J’étais évidemment super fier. Et en même temps assez envieux: donner un corps physique à nos robots fait partie de nos rêves d’éleveurs de robots. C’est pour cela qu’on leur a donné un visage en 3D. Pour le jour où… (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Actility, une nouvelle « licorne » française dans l’Internet des objets ? Pour le grand public, Actility est encore inconnue. Mais cette start-up pourrait bien devenir la prochaine licorne française, ces jeunes entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars. Créée en 2010 à Lannion, petite « Silicon-Valley » bretonne des Télécoms, la PME spécialisée dans l’Internet des objets (IoT) longue portée à bas débit, vient de lever 75 millions de dollars (70 millions d’euros) auprès d’acteurs majeurs comme Creadev (holding familial des Mulliez), l’industriel allemand Bosch ou le spécialiste de la téléphonie par satellite Inmarsat. Un joli tour de table qui place la start-up en bonne position dans le secteur, aux côtés d’une autre pépite tricolore, la Toulousaine Sigfox. (@LExpress).

#Presidentielle2017

Avec le jeu vidéo « L’Etat c’est moi », plongez dans la peau d’un président de la République. Le jeu vidéo s’invite dans la campagne présidentielle. Après la sortie du jeu Fiskal Kombat en fin de semaine dernière, l’ONG Oxfam a lancé son serious game mardi 11 avril « L’Etat c’est moi » ou Republic of You. C’est avant tout « un jeu ludique et interactif qui explore les problématiques liées aux inégalités économiques extrêmes » précise le communiqué. Cet outil propose à l’internaute d’incarner un chef d’Etat et de prendre des décisions sur le plan national et international. Après avoir sélectionné une forme d’Etat (république, royaume, fédération), le joueur choisit le nom de son pays et ses symboles comme le drapeau. Il peut ensuite choisir différentes options pour établir son profil comme son titre (président, roi, guide suprême), son prénom, et son statut. Ainsi que définir son apparence physique. (@latribune).

Peut-on faire confiance aux sondages ? A J-10 du premier tour de l’élection présidentielle, @EnvoyeSpecial du jeudi 13 avril dévoile leurs dessous, avec des secrets de fabrication pas très avouables. Le mieux pour comprendre comment marche un sondage, c’est encore de réaliser le nôtre. Pour mesurer l’impact sur les réponses de la formulation des questions, les journalistes ont imaginé une expérience inédite. Tout d’abord, contacter un institut indépendant. C’est à Bruxelles que nous avons trouvé notre sondeur attitré… (@franceinfo). A lire aussi : Quatre choses à savoir avant de lire un sondage (@LaTribune).

#Politique

Et si demain la démocratie retrouvait des couleurs grâce à Internet ? On peut clairement parler de crise démocratique à laquelle des acteurs du web ont décidé de s’attaquer. On ne parle pas ici des réseaux sociaux, des forums, des plateformes de vidéo ou de la stratégie 2.0 des candidats mais d’un mouvement civique numérique : la Civic Tech pour technologie civique. Pour être tout à fait précis on parle de la Civic Tech pour le mouvement, la dynamique, et des Civic Tech pour les acteurs qui en font partie. Il s’agit en fait de sites internet et d’applications souvent très différents les uns des autres mais avec un dénominateur commun : ils proposent tous des services et des outils qui visent à accroître la participation citoyenne à la vie publique, l’accès et la transparence des données gouvernementales mais aussi l’engagement citoyen dans la vie politique. C’est un mouvement assez récent qui serait né aux Etats-Unis et que la France aurait vu émerger il y a un peu plus de deux ans. (@franceinter).

#Environnement

Une entreprise de Gennevilliers fabrique des prothèses en recyclant des gobeletsFabriquer une prothèse de main avec les gobelets en plastique que nous utilisons quotidiennement,bbanalement puis que nous jetons sans y penser dans la poubelle la plus proche.bLe défi que l’entreprise Canibal, spécialisée dans la collecte et le recyclage, s’est fixé, n’est pas mince. On estime à 1000 milliards les « déchets de boisson » qui sont jetés chaque année dans le monde. Parmi ces déchets, seulement 5% sont recyclés. Les autres, soit 950 milliards, sont brûlés ou pire finiront dans les océans. Les nouvelles filières de collecte et de recyclage qui se mettent peu à peu en place devraient parvenir, avec le temps, à recycler de plus en plus de bouteilles en plastique ou de « packs ». (@France3Paris).

#Ville

La Tribune lance son premier Forum Smart City Nice Côte d’Azur Positionnée intelligente et durable, Nice Côte d’Azur porte depuis presque dix ans ces deux termes comme un leitmotiv. D’ailleurs, ce choix de se projeter dans ce que sera la ville de demain avec tout ce que la technologie et l’innovation permettent d’inventer, de rendre plus souple, différenciant, a alimenté la stratégie d’une Métropole qui se targue d’avoir su être attractive juste ce qu’il faut pour faire venir à elles les acteurs essentiels de ces sujets. Reconnue par Juniper Research comme le quatrième territoire smart city au monde, devant des métropoles comme Singapour, Nice Côte d’Azur a assez rapidement compris que la ville de demain ne se fait pas toute seule mais avec l’énergie et l’union de toutes les parties prenantes, des PME du territoire aux grands groupes venus ici pour « tenter » des expériences, des startup jamais à court d’idées disruptives aux chercheurs et scientifiques enfin inclus dans la boucle de la réflexion. (@latribunepaca).

#Alimentation

Elle a déjà séduit une dizaine de boulangeries, restaurants ou autres supermarchés. L’application « Too good to go » vient d’arriver à Aix-en-Provence et à Marseille. Son but ? Lutter contre le gaspillage alimentaire. Pour éviter la poubelle aux invendus des commerçants, elle propose à ses utilisateurs de commander les « restes » à des prix défiants toute concurrence. Créée il y a presque un an à Paris et à Lille, « Too good to go » est aujourd’hui présente dans 14 villes françaises et recense plus de 650 commerces partenaires. L’application a été téléchargée 200 000 fois. (@France3Provence).

#Industrie

Grâce à l’impression 3D, Boeing va économiser 3 millions de dollars par avion.La promesse de l’imprimante 3D d’être une solution industrielle devient de plus en plus une réalité. Déjà présente dans plusieurs domaines, notamment dans les prototypes et de plus en plus dans l’automobile, cette méthode commence à toucher l’aéronautique. De fait, grâce à l’impression 3D, le géant Boeing « va économiser de 2 à 3 millions de dollars par 787 Dreamliner d’ici 2018 », indique le constructeur américain Norsk Titanium à Reuters . Une économie non négligeable alors qu’un avion de ce type coûte 265 millions de dollars à produire. Norsk Titanium, pionnier mondial de composants structurels en titane fabriqués avec des additifs, a ainsi fourni à Boeing des parties structurelles en titane, les premières à être validées par l’Administration fédérale de l’aviation (FAA), le régulateur américain. Cette grande première devrait permettre à Boeing d’économiser 432 millions de dollars par an, estime PC Mag.  (@LesEchos).

#Banque

La banque en kit fait florès en Europe. L’obligation faite aux banques européennes par la réglementation d’ouvrir dès l’an prochain leurs systèmes à des acteurs tiers a créé un nouveau marché en pleine ébullition. Un nombre croissant de jeunes pousses ont en effet vu dans le développement des interfaces de programmation ouvertes (API), ces outils de communication que vont devoir développer les banques pour dialoguer avec l’extérieur, un nouveau filon. Pourquoi, en effet, ne pas utiliser ces API pour proposer elles-mêmes une plate-forme technologique ouverte de distribution de briques de services bancaires ? Signe que ce positionnement fait mouche, solarisBank, pionnier du secteur, a annoncé en mars avoir levé 26,3 millions d’euros après un premier tour d’amorçage de 12,2 millions d’euros bouclé il y a un an. Il faut dire que la proposition de valeur de ces fournisseurs de pioche d’un nouveau genre est séduisante : leurs briques de services clefs en main représentent un gain de temps et de coût considérable pour des acteurs non bancaires, jeunes pousses mais aussi groupes digitaux, qui souhaiteraient étoffer leur gamme sans avoir à gérer la « tuyauterie » qui est derrière. Les nouveaux tenants de cette offre aussi baptisée « Banking as a Service » (BaaS) peuvent aussi coopérer entre eux : la fintech française Anytime est en discussion avec solarisBank pour étendre à l’Allemagne son service d’émission de cartes bancaires et de comptes de paiement. (@LesEchos).

#Media

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