Publié par publiquel le
La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Planète
► Non, ce n’est pas le confinement qui va sauver la planète. Moins de déplacements, des avions cloués au sol, des usines à l’arrêt… la pandémie de Covid-19 et le confinement de près de trois milliards d’individus qui l’accompagne met un sérieux coup de frein à l’activité humaine. Résultat : la pollution baisse. C’était le cas en Chine où la fermeture des usines a fait baisser les émissions carbone. À Paris aussi, après une semaine de confinement de la population, AirParif a constaté une amélioration de la qualité de l’air dans la capitale. À Venise, on se réjouissait de voir l’eau des canaux redevenir claire. Alors, le coronavirus serait-il une bonne nouvelle pour la planète ? Pas vraiment, d’après Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du GIEC. Pour la paléoclimatologue, interrogée par FranceInfo, « il n’y a aucune raison de se réjouir ». L’experte rappelle ainsi que la pandémie est une conséquence de l’activité humaine sur la planète, et notamment de la destruction des habitats naturels des animaux. Pas de quoi se féliciter, donc. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. Légende image : Vue aérienne d’une zone de coupe nette bordant une route rurale. (Photo : Igor Stevanovic (stevanovicigor) / GettyImages).
#Ville
► Smart city : la ville du futur sera durable et plus verte. Alors qu’une très large majorité de la population vit et vivra en ville, penser l’avenir du développement urbain est obligatoire. La ville intelligente ou « smart city » veut profiter des nouvelles technologies digitales pour améliorer le quotidien des villes. Dans ce cadre, le développement durable et la nature tiennent une place importante pour la qualité de vie et penser la ville à long terme. Face à des métropoles devenant mégalopoles, comment résoudre la problématique de loger les populations, optimiser les déplacements, fournir des équipements performants et préserver un cadre vivable ? La création de « cité idéale » n’est pas une ambition nouvelle, mais elle se conjuguera en vert dans le futur : jardins suspendus et façades végétalisées, réserves foncières destinées à l’agriculture urbaine ou de la forêt, en sont des signes notables. La smart city durable est en marche et quantité d’éco-innovations émergent. @futurasciences.
#Entreprise
► Un peu partout dans la région des Hauts-de-France, des makers, des passionnés de nouvelles technologies, inventifs et bricoleurs sont prêts à fabriquer, bénévolement, différents matériels utiles dans la lutte contre le coronavirus en utilisant leurs imprimantes 3D. Mais ce matériel était insuffisant pour répondre à la demande. Pour soutenir ce défi, ils ont contacté l’entreprise roubaisienne Dagoma qui a mis à leur disposition son parc d’imprimantes 3D. Aujourd’hui l’entreprise produit 14.000 visières de protection par semaine. L’objectif est de 20 000. @franceinfo.
#FestivalJeRestealaMaison
► Puisque vous ne pouvez pas aller au concert, les artistes viennent chez nous, avec cette première édition du #festivalJeRestealaMaison. Un festival qui se déroulera sur Facebook du 1er au 7 avril partout en France. A l’heure où les festivals annulent leur édition 2020, ce festival virtuel à voir et à écouter depuis son canapé avec 95 chanteurs et musiciens qui se produisent depuis chez eux à tour de rôle entre 16h et 22h30. L’objectif est de garder le lien avec le public et continuer à diffuser leur musique. @franceinfo.
#Géolocalisation
► La France ira-t-elle plus loin dans la surveillance digitale ? Le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, a expliqué à 20 minutes que le gouvernement était en contact avec « les nombreux pays [qui] ont entrepris de développer des applications numériques destinées à combattre la propagation de l’épidémie ». Et mardi 24 mars, un nouveau comité de chercheurs a été mis en place pour conseiller l’Elysée sur la question du « backtracking », c’est-à-dire sur les dispositifs permettant de suivre le parcours d’une personne à partir de ses données de géolocalisation. Mais l’Élysée n’a pas encore donné de directives sur le sujet. De son côté, la CNIL a fixé des limites, en demandant au gouvernement de privilégier le traitement de données anonymisées. De manière plus générale, en Europe, ces données de localisation sont encadrées par le RGPD. Et les associations de défense de la vie privée mettent en garde. « Les données de localisation ne peuvent être collectées sans le consentement des personnes que pour lutter contre les infractions (et seulement les crimes les plus graves, d’après les juges de l’UE) et non pour lutter contre la propagation d’un virus », rappelle l’association La Quadrature du Net sur son site. @WeDemain.
► Coronavirus : comment l’Asie a organisé la traque digitale de l’épidémie. Depuis l’explosion de l’épidémie de coronavirus, plusieurs pays de la région ont opté pour ces formes de traque digitale plus ou moins intrusives. Si le gouvernement sud-coréen n’impose aucun bracelet électronique, il aide ses autorités médicales à retracer les mouvements des personnes contaminées pour identifier d’autres victimes potentielles. Souvent présenté comme un modèle dans la lutte contre l’épidémie, Taiwan (qui ne recense que cinq décès) a très vite tiré parti des possibilités offertes par les technologies numériques et le Big Data en croisant, notamment, les données de l’Administration nationale de la santé avec celles des douanes pour contrôler strictement le risque de cas de Covid-19 importés. En Chine, le régime a sollicité les géants de la tech pour limiter les déplacements des citoyens et conditionner leur accès à l’espace public en fonction de leur état de santé. Alibaba et Tencent ont mis en ligne des applications mobiles conditionnant l’accès des citoyens à l’espace public à leur état de santé. @LesEchos.
► Libertés individuelles contre bien commun: un choix cornélien. Nous sommes aujourd’hui confinés parce que notre force de frappe médicale a été rationnée par des choix politiques. En très peu de temps, nous avons du coup perdu le contrôle de nos vies écrit le géographe-économiste Pascal Perri dans une chronique sur le site @LesEchos. La question posée est : que pèse la liberté de chacun quand une grande cause collective comme la sécurité de tous est en jeu ? Lire la chronique sur le site @LesEchos.
► Confinés ou tracés, faudra-t-il choisir ? Plusieurs pays asiatiques ont mis en place des applications mobiles pour suivre la progression du coronavirus ou limiter les déplacements des personnes contaminées. Une solution qui peut s’avérer efficace, mais pose de réels problèmes en matière de libertés publiques. Vaut-il mieux être obligé de rester chez soi ou être suivi à la trace dans tous ses déplacements ? Il y a seulement trois mois, la question aurait semblé totalement incongrue. Alors que la France vient d’entrer dans sa troisième semaine de confinement obligatoire, pouvoirs publics et citoyens risquent pourtant de devoir y répondre. L’utilisation des données personnelles de localisation des smartphones et la mise en place d’applications mobiles pour suivre la propagation du Covid-19 sont désormais ouvertement envisagées. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.
► Coronavirus : le gouvernement prépare une application mobile pour enrayer l’épidémie. Les autorités françaises travaillent sur une application mobile pour avertir les personnes d’un risque individuel de contagion. Pour respecter la vie privée, la France s’inspire du suivi des contacts par Bluetooth mis en place à Singapour. Faut-il pister les citoyens au moyen de leur smartphone pour lutter contre le Covid-19 ? La question agite les gouvernements de toute la planète, alors que la dystopie technologique chinoise semble avoir eu raison du virus. En France, pas question d’empiéter sur la vie privée du grand public pour l’instant. Les seules données des opérateurs télécoms utilisées par les autorités sont anonymes et agrégées à l’échelle de plusieurs milliers d’utilisateurs. Lire la suite de l’article Sur le site @LesEchos.
#Cybersécurité
► L’IA pour authentifier en continu l’utilisateur. Un supposé collaborateur qui affiche une vitesse de frappe plus rapide qu’à l’accoutumée sur son clavier, qui manipule sa souris de façon différente ou qui lance les applications d’une manière inédite : tout cela peut mettre la puce à l’oreille. « Il faut une vigilance constante, l’entreprise ne peut plus se contenter d’authentifier de temps en temps les utilisateurs de ses systèmes : elle doit analyser l’activité numérique en continu, pour pouvoir détecter à tout moment le moindre signal faible », insiste Christophe Corne, fondateur et président du directoire de Systancia, éditeur français de solutions logicielles de cybersécurité créé en 1998, qui a trouvé dans l’intelligence artificielle l’opportunité de développer une nouvelle ligne de défense. « Le problème est que le regard et les bras humains ne sont pas suffisants pour identifier une aiguille dans une botte de foin. L’intelligence artificielle, elle, peut se souvenir des habitudes des collaborateurs et de l’empreinte numérique qu’ils laissent au quotidien. Et ainsi lever une alerte ou bloquer le système en cas de comportements suspects », pointe Christophe Corne. @EchosExecutives
#Espace
► Pourquoi l’Europe doit racheter OneWeb, la constellation de satellites. L’opérateur américano-britannique OneWeb, qui ambitionnait de mettre sur orbite une constellation de 648 satellites dédiée à lIinternet haut débit est mis en faillite. Les négociations pour une nouvelle levée de fonds n’ont pu abouti en raison des turbulences du marché liées à l’épidémie de Covid-19. Deux solutions se dégagent. « Soit l’Europe ne fait rien, et n’aura que ses yeux pour pleurer, soit elle prend les choses aux mains et rachète la constellation », estime un expert du spatial. Cette dernière solution pourrait passer par la création d’un consortium européen autour d’Airbus, ArianeGroup, voire l’opérateur satellite Eutelsat. Elle pourrait également bénéficier du soutien de la Commission européenne. « La politique spatiale, d’une importance stratégique considérable, est l’un de nos atouts les plus précieux », assurait la patronne de la Commission Ursula Von der Leyen à dans la lettre de mission envoyée le 1et décembre dernier à Thierry Breton, commissaire en charge du spatial. @Challenges. A lire aussi : L’internet venu de l’espace, première grande victime économique du Covid-19. (@LObs).