La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Environnement
L’océan Arctique devient une poubelle de plastique flottants. Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Une quantité importante de débris en plastique flottant échouent dans l’océan Arctique, selon une étude publiée, mercredi 19 avril, dans la revue américaine Science Advances (en anglais). Cette étude confirme que les objets et matériaux en plastique sont abondants et répandus dans les eaux à l’est du Groenland et du nord de la Scandinavie. Ces régions sont pourtant peu peuplées. Les déchets, normalement, devraient y être nettement moins importants. De telles accumulations n’étaient pas attendues à des latitudes polaires peu peuplées. Selon ces chercheurs, il y aurait des centaines de tonnes de déchets et fragments de plastiques flottant à la surface sans compter ce qui se trouve déjà dans les fonds marins. (@franceinfo).
#Transport
Le véhicule autonome Navya Arma roule à l’intelligence artificielle. En 2035, 15% des véhicules neufs seront entièrement automatiques, selon une étude récente du cabinet Oliver Wyman consacrée au véhicule autonome. Partout dans le monde, des constructeurs automobiles mènent des essais avec des prototypes capables de rouler sans intervention humaine. Dans ce contexte, le constructeur français Navya (100 personnes) prend une longueur d’avance avec sa navette électrique. D’une capacité de 15 passagers, la Navya Arma, commercialisée depuis fin 2015, se présente comme le premier véhicule de série complètement automatique. Roulant à une vitesse de 25 à 45 km/h, il a bénéficié de dix ans de recherche et d’expertise. Navya Arma est capable de rouler sur n’importe quelle infrastructure routière mais, réglementation oblige, elle ne circule pour l’heure que sur des trajets préalablement établis, notamment à Lyon, dans le quartier de la Confluence. (@EchosBusiness).
Bruxelles veut mettre les taxis et les VTC sur le même pied d’égalité dès 2018. Les taxis et les VTC opérant à Bruxelles seront-ils bientôt logés à la même enseigne ? C’est en tout cas le souhait de Pascal Smet, le ministre bruxellois de la Mobilité, qui a présenté son plan «Taxi» visant à réguler le secteur dans la capitale belge. En donnant un nouveau cadre légal à la profession, Bruxelles entend calmer la fronde des chauffeurs de taxi qui accusent l’Américain Uber d’exercer une concurrence déloyale à leurs dépens. Le projet doit être approuvé par le gouvernement bruxellois fin mai avant une entrée en vigueur en 2018. Le nouveau plan prévoit d’instaurer un nouveau régime d’attribution des licences. Ces dernières ne seront plus accordées aux véhicules mais de manière individuelle aux chauffeurs. Pascal Smet justifie ce nouveau dispositif par l’existence d’abus de la part d’exploitants de taxis. En effet, d’après le ministre bruxellois de la Mobilité, près de la moitié des licences seraient actuellement détenues par 117 écuries de taxi, qui obligent les chauffeurs à s’acquitter de frais pour avoir le droit de circuler sous leur bannière. Cette pratique encourageait jusque-là les chauffeurs à refuser des petites courses ou à effectuer des détours pour rester dans les clous financièrement. L’objectif de cette mesure est également de mettre fin au marché noir des reventes de licences. (@frenchweb).
#Politique
Civictech : Politizr, une start-up ariégeoise qui veut (re)créer le dialogue entre les citoyens et les élus. Marier le numérique avec la politique afin de (re)lancer le dialogue entre élus et citoyens. C’est l’objectif des start-up « civictech ». Un mouvement qui prend de plus d’ampleur en France et notamment en Occitanie. Exemple avec la jeune pousse Politizr, basée entre Toulouse et l’Ariège. Lire la suite sur le blog Tout ce qui buzz(@France3MidiPy).
#IntelligenceArtificielle
Les robots, à la conquête des étoiles ? Récemment à Berlin, un groupe international de scientifiques dans le domaine de la robotique se sont réunis pour imaginer l’avenir des machines et leurs relations avec l’humanité. L’Allemand Jürgen Schmidhuber a bousculé l’auditoire en affirmant qu’en 2050, l’intelligence artificielle dépasserait les humains, permettant aux robots de s’amuser, de tomber amoureux et de coloniser la galaxie. (@Clubic).
#LiensVagabonds
Les géants du web s’organisent pour bloquer la pub intrusive. A retenir cette semaine : – L’Europe demande à ses citoyens ce qu’il leur fait peur dans Internet ; – Facebook gagne toujours car il a le réseau ; c’est le problème avec tous les monopoles ; – La vraie raison de l’échec de Twitter ? Il s’est cru un média ; – Impact de la démocratisation de l’IA sur l’innovation ; – Il faut aimer les machines intelligentes, dit Kasparov. (@Metamedia).
#Banque
Hello bank ! entre dans la course aux nouveaux usages. Branle-bas de combat du côté des groupes bancaires historiques. Avec les offensives de N26 en France, la nouvelle banque 100% mobile d’Orange avec Orange Bank dès cet été… le groupe BNP Paribas, qui a lancé l’offre Hello bank! en 2013, est attentif aux transformations de son marché. Face à ses principaux concurrents (Monabanq, Fortuneo, ING Direct, Boursorama), la banque teste en permanence de nouveaux usages afin de séduire les digital natives. Pour riposter à cette accélération dans l’adoption des usages en B2C, le groupe aux 189 000 salariés (dont 520 à Hello bank!), a aussi mis la main sur Compte Nickel, qu’elle devra intégrer à ses services, tout en tentant d’être aussi agile qu’un pure player. (@frenchweb).
#Paiement
PayPal, nouvelle arme de Google pour concurrencer Apple Pay. Payer avec son mobile. Un geste devenu assez courant dans certains pays, comme aux Etats-Unis. Sur le secteur, on retrouve naturellement les outils des trois grands fabricants de smartphone : Samsung Pay, Apple Pay et Android Pay. Pour étoffer son offre, Android Pay, la solution de paiement mobile sans contact de Google vient justement de passer un accord avec le géant du paiement en ligne, PayPal. L’objectif : rendre possible l’utilisation d’Android Pay pour payer sans contact, le débit se faisant sur le compte PayPal. Cela devrait permettre de convaincre ceux qui ne veulent pas rentrer leur numéro de carte bancaire dans Android Pay. Jusqu’ici, en effet, la solution de paiement développée par Google n’acceptait de débiter que les cartes de crédit. (@LesEchos).
#Agriculture
Agritech : dix innovations au service de l’agriculture ! Les agritech ou AgTech, sont des innovations technologiques au service de l’agriculture, qui améliorent à la fois le rendement agricole, les conditions de travail des agriculteurs et la qualité de leurs produits. Drones, robotique, micropuces et objets connectés disruptent le fonctionnement de l’agriculture actuelle. Les startups françaises contribuent activement au développement de ces innovations digitales en agriculture. Découvrez les 10 innovations au service de l’agriculture. (@NUMA Paris).
#MediaSocial
Stratégie « Social Media Only » : le point avec les radicaux (BuzzFeed, Brut, MinuteBuzz).Qu’ils s’y soient lancés directement ou qu’ils y aient muté de façon totale ou partielle, certains médias adoptent désormais une stratégie 100% réseaux sociaux pour la diffusion de leurs contenus. Une opportunité encore difficile à mesurer, tant elle repose sur des usages et modèles économiques nouveaux et en évolution permanente. Cette semaine, le Social Media Club a donc réuni des représentants de BuzzFeed, Brut et MinuteBuzzpour discuter de cette stratégie « social media only. » « Dans les médias historiques, on est lié à des obligations légales de fréquences, d’autorisations d’émettre. Sur les réseaux sociaux, tout ça n’existe plus. Rien que pour ça c’est une révolution énorme, » explique Roger Coste (Brut), s’enthousiasmant par ailleurs des audiences collectives de ces nouveaux médias, qui dépassent selon lui celles des chaînes d’information. Deux ans après être passé à un média 100% social et 100% digital, Sébastien Roumier (MinuteBuzz) souligne quant à lui les changements apportés du point de vue de la stratégie publicitaire. « Avant, notre stratégie, c’était de capter l’audience sur les réseaux sociaux, de la ramener sur notre site, et ensuite on monétisait le site. Sauf que lorsque Facebook s’est mis à pousser des contenus, on s’est dits qu’il fallait aller chercher l’audience là où elle était, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux, » raconte-t-il. « C’est toujours plus facile d’expérimenter à l’écrit qu’en vidéo. Donc pour nous c’est beaucoup plus rapide de tester des choses sur le site qu’en vidéo. » Cécile Dehesdin (BuzzFeed France). (@metamedia).
#RealiteVirtuelle
La VR stimule le toucher, l’odorat et le goût. Quand on pense aux technologies de réalité virtuelle, on pense le plus souvent aux expériences visuelles et sonores qu’elle permet. Or, pour rendre l’immersion encore plus réaliste, encore plus expérientielle, des entreprises de la VR développent de nouveaux instruments capables de simuler les autres sens, à savoir le toucher, l’odorat et le goût. En ce sens, la start-up lilloise Go Touch VR a développé une bague, qui, associée à un casque de réalité virtuelle, permet à ses utilisateurs de toucher des objets virtuels. Ainsi, il est possible de ressentir la forme et la texture d’un objet pourtant artificiel sans le toucher réellement. L’utilisateur peut aussi interagir directement avec cet objet, le manipuler, le faire bouger, le modifier. Outre son caractère particulièrement immersif, cette technologie pourrait bouleverser les domaines du jeu, mais aussi de la formation et du retail. Présenté au CES 2017, certaines entreprises comme BMW, se sont déjà intéressées au dispositif. (@latelier).
Modéliser l’expression de notre visage pour une réalité virtuelle plus réaliste. Le « Mask ». Ce n’est pas (que) le nom d’un objet magique pouvant transformer notre médiocre vie en une trépidante existence de super-héros. C’est surtout, désormais, celui du dispositif qui vise à transformer nos expériences dans des mondes virtuels en des moments réalistes, où nous pouvons exprimer, aussi bien que dans le monde réel, nos émotions. Le Mask, dispositif conçu par la start-up suisse MindMaze et présenté par la MIT Technology Review, se compose d’un casque de réalité virtuelle, auquel s’ajoutent des électrodes capables d’enregistrer les signaux électriques associés aux mouvements de nos muscles faciaux. Ces électrodes sont raccordées à un ordinateur qui analyse ces signaux, et peut dès lors reproduire ces expressions faciales sur l’avatar virtuel ou augmenté de l’utilisateur. Un micro complète le dispositif, permettant d’imiter les mouvements de la bouche en situation de dialogue. L’objectif poursuivi ? Une expérience plus proche du réel, où les grimaces, petits sourires narquois, clins d’œil et froncements de sourcils sont autant d’éléments d’information dans un environnement virtuel, mais aussi plus interactive : dans les mondes virtuels, il est plus facile de communiquer avec les autres à l’aide de nos propres émotions, simplement reproduites. (@RSLNmag).
#Portrait
Roxanne Varza, la trentenaire à la tête du « plus grand incubateur au monde ». C’est une toute jeune trentenaire irano-américaine que Xavier Niel a choisie pour diriger son projet de « plus grand incubateur au monde », qui ouvrira dans quelques semaines au sein de la Halle Freyssinet. Elle raconte son odyssée entre Palo Alto, L.A., Bordeaux, Londres et Paris. (@LesEchos).
#Ville
Carlo Ratti : « Il faut mettre la technologie au service de la participation citoyenne ». Au sein du Senseable City Lab qu’il a créé au MIT (Massachusetts Institute of Technology), Carlo Ratti réfléchit à l’impact des technologies numériques sur les villes. Pour cet architecte-ingénieur, la technologie qui va permettre de mieux connaître les villes doit aussi servir à créer de nouveaux liens entre citoyens. Carlo Ratti participait à la journée de débats organisée par Le Monde à Lyon le 7 avril sur le thème « Gouverner la ville autrement » à l’occasion de la remise des prix de l’innovation Le Monde Smart Cities.(@LeMondefr).