La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715
#RevueDActu
► Le département d’Eure-et-Loir a voté la constitution d’une société pour construire 86 pylônes de téléphonie mobile. Comme détaillé dans L’Echo Républicain, la structure sera détenue à 49 % par le département et à 51 % par ATC, le spécialiste américain de la location de tours. Cette initiative départementale traduit le sentiment de beaucoup de collectivités vis-à-vis du programme national pour l’installation de la 4G : trop peu et trop lent. À Chartres, on estime à une centaine de sites les besoins pour couvrir le département, contre 21 prévus dans le cadre de ce programme dit « New Deal ».
#JeuVidéo
► Depuis quelques années, la folle croissance de l’e-sport ou sport électronique (pratique sur Internet d’un jeu vidéo) attire toutes les convoitises. En France, Poitiers a pris de l’avance sur tout le monde. La commune est devenue avec le temps une place incontournable de ce secteur en pleine expansion. Désormais, tous les ans lors du week-end de Pâques, la ville accueille la Gamers Assembly, l’un des événements les plus emblématiques de l’e-sport en France. Cette année, pour la 20ème édition, 2 500 joueurs s’y sont réunis pour s’affronter sur les jeux vidéos phares du moment.
#DémocratieParticipative
► Strasbourg dispose de sa boîte à idées numérique. Un site internet Vision Strasbourg doublé d’une application pour écrans mobiles (tablettes et smartphones) permet aux Strasbourgeois de donner leur avis et de contribuer à l’aménagement de leur ville. « Tout le monde a des idées et des propositions, mais en dehors des périodes d’élections, on ne nous donne pas la parole, explique la chargée de presse de l’association. Nous voulons permettre également aux invisibles de s’exprimer. » A l’origine du projet, une dizaine de personnes originaires de Strasbourg et d’horizons différents, amoureuses de leur ville. « Comme Genève et New York, Strasbourg est une ville d’institutions internationales, mais elle n’a jamais réussi à avoir la même aura que les autres, explique le président de l’association, Nous avons cherché ce qui pourrait la faire rayonner davantage, et nous nous sommes dit que nous allions en faire la capitale mondiale de la démocratie participative. »
#Politique&Digital
► « Il faut chercher les voies d’une démocratie liant une vie politique locale renforcée et musclée avec un monde numérique libre, mais régulé », écrit Jean Viard, sociologue, dans son dernier ouvrage « L’implosion démocratique » paru en avril 2019 (p 66). Écouter sur @FranceCulture, « Jean Viard et le grand débat »
#Territoire
► « L’évolution de la consommation, des dépenses publiques et privées, montre que nous entrons dans une économie « antropocentée », c’est-à-dire focalisée non plus sur des objets possédés, mais sur l’individu lui-même, son corps, son cerveau, ses émotions. La santé, et plus généralement le bien-être, l’alimentation, qui n’est plus seulement de subsistance, le divertissement, la mobilité, la sécurité, l’éducation : tels sont les grands secteurs du futur », écrit Pierre Veltz, économiste et sociologue, dans son ouvrage « La France des territoires, défis et promesses » publié en février 2019 (p100). À lire sur le site @FR_Conversation : Douze métropoles et le désert français… ou une « métropole France » ? Ainsi dans son dernier livre, Pierre Veltz invite à considérer la France comme une vaste aire métropolitaine, structurée par une dizaine de grandes villes vivant en étroite symbiose à la fois avec la capitale et les territoires moins denses qui les entourent. Il souligne les atouts de l’ensemble et les complémentarités entre les composantes, affirmant qu’aucun territoire n’est condamné et que tous peuvent être porteurs de projets ambitieux.
#Sciences
► D’après une étude menée par l’université Rutgers aux États-Unis, un algorithme pourrait permettre de tester la toxicité de différents produits chimiques sans recourir aux animaux. « Il existe un besoin urgent à travers le monde de trouver un moyen précis, rapide et à faible coût de tester la toxicité des produits chimiques afin de garantir la sécurité des personnes qui les manipulent et des milieux dans lesquels ils sont utilisés. Les tests sur les animaux ne peuvent pas à eux seuls répondre à ce besoin », soutient Daniel Russo, chercheur sur le projet.
#Architecture
► La technologie 3D sera utilisée pour rebâtir la cathédrale Notre-Dame de Paris détruite par l’incendie lundi 15 avril. L’édifice sera reconstruit grâce, entre autres, à la 3D. Il existe de nombreuses cartographies 3D des monuments importants dans le monde, dont la cathédrale Notre-Dame. L’historien Andrew Tallon (décédé en 2018), spécialisé dans l’imagerie 3D des bâtiments historiques, a passé au peigne fin plus de 45 édifices dans le monde dont Notre-Dame. Ce scientifique utilisait des scanners lasers montés sur des trépieds pour balayer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, ce qui lui a permis de créer un modèle 3D extrêmement fidèle de la cathédrale, de toutes les voûtes, toutes les gargouilles, toutes les pierres et probablement aussi la charpente.
#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Musique gratuite sur les enceintes connectées Amazon et Google, mais Facebook arrive. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – #NOTREDAME. La « routine habituelle » de théories du complot et autres fake news lors de faits exceptionnels n’a pas tardé à se mettre en place. Au menu :conspirations anti-islam et désinformation massive sur l’origine de l’incendie qui se sont propagées à toute vitesse sur les réseaux sociaux. Phénomène face auquel Twitter et YouTube ont eu du mal à lutter. L’IA de YouTube a particulièrement été mis en difficulté en confondant des vidéos de Notre-Dame avec les attaques du 11 septembre. Cinq leçons de fact-checking de l’incendie de Notre Dame ; – Comment résister mentalement aux fake news ? ; – Journalisme basé sur les faits : « Le système est cassé, mais les journalistes ont beaucoup de mal à l’admettre » ; – Un chercheur en sciences cognitives explique pourquoi les humains sont si réceptifs aux fake news.