#Robot
Faut-il une loi spéciale pour les robots ? Les robots ne sont plus ce qu’ils étaient. Enfermés depuis des décennies dans les cages des usines automobiles. Demain, ils apprendront directement de nouveaux gestes auprès de leurs collègues de travail humains. Bénéficiant des progrès des algorithmes et des capteurs, les robots ont aussi appris à se déplacer seuls : les chariots robotisés arrivent dans les entrepôts et les lignes de production, pendant que, sur nos routes, la voiture autonome nous est promise dans les cinq à dix ans qui viennent. Dopés à l’intelligence artificielle, au « cloud computing » et aux gigantesques bases de données d’Internet, les robots passent de l’industrie aux services. Certains commencent même à interpréter – encore très imparfaitement – nos paroles ou nos émotions. Plus proches des humains, plus autonomes dans leurs mouvements et dans leurs décisions, les robots deviennent aussi, fatalement, plus susceptibles de créer des dommages. (@LesEchos). Légende image : Un « cobot » (robot collaboratif) Baxter de Rethink Robotics. La cohabitation accrue entre les humains et les machines dites « intelligentes » pose de nouvelles questions aux spécialistes du droit.
Les chatbots à l’attaque des ressources humaines. Une question sur les RTT ou sur la retraite ? Depuis peu, un nouvel interlocuteur peut vous donner immédiatement la bonne réponse C’est un chatbot, robot logiciel capable de dialoguer avec un individu. Ils sont partis à l’assaut des entreprises où ils se proposent de répondre à de nombreuses questions relatives au droit du travail et de ressources humaines. Un déploiement dans les ressources humaines rendu possible par un marché désormais réceptif. « En 2005, lorsque nous avons créé notre entreprise, nous avions lancé Clara, un bot que nous concevions comme un support aux RH. Le flop a été retentissant », reconnaît Luc Truntzler, directeur associé d’Inbenta, société spécialisée dans la conception de bots. « Les salariés n’étaient pas familiers avec la notion d’algorithmes et d’avatars. Ils pensaient qu’une vraie personne se cachait derrière ou que le but de leur employeur était de les pousser à la faute en relisant leurs questions. A la fin, les bots se faisaient même insulter. Non seulement, le bot était inutile, mais il faisait perdre bêtement de l’argent à nos clients puisque nous facturions au nombre de questions posées ». (@journaldunet).
Ethique et algorithme, où est la limite ? En mars dernier, le robot Tay de Microsoft a dû être désactivé par ses créateurs au bout de quelques heures. Explication, cette intelligence artificielle destinée à converser avec les internautes véhiculait des propos racistes, négationnistes ou encore sexistes. Elle était tombée sous l’influence d’interlocuteurs humains mal intentionnés qui lui apprenaient des bêtises. Qui blâmer ? Les trolls qui ont provoqué ces dérives, le robot lui-même ou les développeurs de Tay qui n’avaient pas anticipé le risque ? Ces questions ne relèvent plus de la science-fiction : face à la place croissante des algorithmes dans notre quotidien, il est urgent d’y répondre. Pensons aux voitures autonomes qui sont déjà en circulation : quelle action programmer s’il faut arbitrer entre tuer un piéton ou les passagers du véhicule ? La machine se pose des problèmes techniques, mais aussi éthiques. (@EchosBusiness).
Zooids, cette armée de petits robots à votre service est potentiellement l’interface du futur. Et si l’avenir ce n’était pas le tout tactile, les interfaces LED sur les claviers et les écrans partout ? Et si l’avenir c’était des petits robots installés partout chez vous qui seraient capables de réaliser des tâches simples, contrôlés par quelques gestes ? Ce futur est actuellement exploré par une équipe d’étudiants derrière Zooids. (@JournalDuGeek).
#IntelligenceArtificielle
Wow ! These kids are smart ! Shoot d’intelligence artificielle au MIT. Toujours plus de neurones ! La concentration mondiale record de QI au m2 ne suffit plus au MIT. La prestigieuse université scientifique américaine met désormais le paquet sur l’intelligence artificielle, au cœur d’une nouvelle mutation, technologique et culturelle, qui dessine la société de demain. Après celle du mobile, celle de l’informatique pervasive. A Cambridge, près de Boston cette semaine les participants ont planché devant les capital-risqueurs internationaux sur des technologies émergentes triées sur le volet. L’AI (Artificial Intelligence) n’est plus marginale. Elle est presque devenue grand public. Et dans la Slicon Valley, c’est la course aux armements pour lancer des labos d’AI. Grâce à l’essor faramineux de la puissance informatique et des données, elle est enfouie dans un nombre croissant de notre quotidien : travail, communication, santé, police, maintien de l’ordre, vie privée, art, … en prenant (ou pas) l’aspect de robots. Et surtout elle est financée à coup de centaines de millions de dollars par l’administration américaine ou chinoise. (@Metamedia).
#Ville
La « ville intelligente », d’abord une ville de services. La « ville intelligente » désigne l’utilisation stratégique du numérique dans la planification et la gestion urbaines en vue de favoriser le développement de métropoles durables. La promesse de cette ville est donc de devenir plus efficace, plus respectueuse de l’environnement et socialement plus inclusive grâce à l’utilisation des technologies numériques. Cela passe par plusieurs axes : la dématérialisation et la fluidification des échanges ; la création et le partage de connaissances sur la ville ; la participation des acteurs ainsi que de nouvelles formes d’interactions et le développement des usages et services urbains. Les méthodes numériques permettent d’observer, de modéliser, de simuler, d’échanger et de recommander. Elles fournissent des outils d’analyse – voire de prédiction – dynamiques des capteurs urbains et du développement de communautés virtuelles via une diversité de plateformes et de réseaux sociaux. Il s’agit de s’adapter à la connectivité permise par l’ubiquité numérique et de repenser le modèle économique de la ville. (@FR_Conversation).
#Data
Opendata : transformation numérique des collectivités territoriales en vue. Cette semaine l’association Opendata France, qui réunit des collectivités territoriales engagées dans l’ouverture des données, a remis à Axelle Lemaire son rapport d’analyse pour accompagner la démarche opendata – rendue obligatoire par la Loi pour une République numérique promulguée début octobre 2016. Pour GreenSI, c’est un signe supplémentaire de transformation des systèmes d’information des collectivités territoriales et de leur architecture. (@zdnetfr).
Comment le français OpenDataSoft compte devenir un géant de la smart city. La startup parisienne propose un logiciel qui facilite l’exploitation des données publiques par les collectivités et les entreprises pour créer de nouveaux services pour les citoyens. Déjà leader du marché français, OpenDataSoft lève 5 millions d’euros pour s’étendre en Europe et aux Etats-Unis. (@latribune).
#Surveillance
Chine : le Big Data pour noter les citoyens… et sanctionner les déviants. Le Parti communiste chinois (PCC) a trouvé un usage très particulier au Big Data. Le gouvernement prévoit de collecter massivement les données de ses citoyens afin de leur donner une note évaluant à quel degré ils sont dignes de confiance. Conséquence, les mieux notés auront un accès facilité aux services, quand les mauvais élèves seront sanctionnés. La liste des punitions est détaillée dans un document du gouvernement chinois datant du mois dernier, évoqué par le Washington Post. Interdiction de voyager en première classe, voire de partir à l’étranger, impossibilité d’envoyer ses enfants dans les meilleures écoles ou d’accéder à une promotion, les sanctions prévues peuvent être sévères. (@latribune).
Fichage ou arrestations de militants : l’algorithme comme arme politique. Quel rapport entre la police américaine à Baltimore et les militants sarkozystes en pleine campagne des primaires ? Les deux utilisent des algorithmes de géolocalisation pour arriver à leur fin. Avec l’application Knockin, créée par un sarkozyste français, les militants peuvent repérer facilement les « sympathisants » (au sens large) de l’ancien président, pour mieux les démarcher en porte à porte. De l’autre côté de l’Atlantique, une enquête a révélé que les forces de l’ordre avaient utilisé un service de géolocalisation appelé Geofeedia, qui se base sur les posts de réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram), pour arrêter des manifestants contre les violences policières à Baltimore. Premier volet de notre série sur les boîtes noires que sont les algorithmes. (@arretsurimages).
#CyberAttaque
La sécurité des objets connectés en question après une violente attaque informatique. On ne sait toujours pas qui a exécuté et commandité la puissante cyberattaque qui a paralysé une partie du Web, principalement aux Etats-Unis, vendredi 21 octobre. Des détails ont cependant émergé sur le mode opératoire : une partie du déluge de connexions qui ont mis à genou certains des plus importants sites au monde provenait d’un réseau d’objets connectés piratés. Selon Dyn, l’entreprise visée par l’attaque, des « dizaines de millions » d’objets ont été détournés de leur fonction première pour saturer son infrastructure, un constat corroboré lundi 24 octobre par le ministre de la sécurité intérieure américain, Jeh Johnson. Dyn fait partie des entreprises fournissant du DNS (Domain Name System), un service crucial pour le bon fonctionnement du Web : il transforme un nom de domaine (www.siteweb.fr) en instructions techniques qui permettent de se connecter au site désiré. Sans cet aiguillage, certains sites sont inaccessibles, même s’ils ne sont pas directement attaqués. L’attaque du 21 octobre était une attaque dite de « déni de service » : en saturant artificiellement les infrastructures de Dyn, les pirates ont réussi à rendre une partie du Web difficile, voire impossible, à atteindre. Après que l’on a accusé ses produits – des caméras connectées et des enregistreurs numériques – d’avoir fourni le gros de cette cohorte d’objets « zombies », le fabricant chinois XiongMai a annoncé le rappel de certains de ses produits vendus aux Etats-Unis et le renforcement de leurs protections. (@Pixelsfr).
Quelqu’un se prépare à détruire Internet. L’expert en cybersécurité, Bruce Schneier, écrit sur son blog que « quelqu’un est en train d’apprendre à détruire Internet » ce sont ses mots. Quand Bruce Schneier dit quelque chose comme ça, il faut mieux y prêter attention…. Schneier explique que depuis un ou deux ans, les entreprises critiques de l’Internet, subissent des attaques précises, calibrées, dont le but semble être de tester leurs défenses, et d’évaluer les moyens nécessaires pour les mettre à bas. C’est le cas par exemple de Verisign, dont le rapport trimestriel de ce type d’attaques. (@franceculture).
#Economie
L’économie collaborative ciblée par le gouvernement. Le 31 août, le fisc a jeté un premier pavé dans la mare en dévoilant une « instruction » précisant la manière dont les internautes devraient déclarer les revenus réalisés sur Internet. L’administration rappelle à cette occasion que toutes les sommes engrangées sur les plateformes de l’économie collaborative sont soumises à l’impôt. La ministre de la santé, Objectif : obliger les particuliers qui engrangent un revenu annuel supérieur à 3 860 euros à se déclarer comme travailleur indépendant et donc à acquitter 25% de charges sociales. La pratique consiste à louer ses biens personnels ou ses services pour arrondir ses fins de mois, mais, compte tenu de la faiblesse des sommes en jeu, le fisc a longtemps fermé les yeux. Mais, pour Marion Carrette, fondatrice des sites Ouicar (location de voitures) et Zilok (locations de biens entre particuliers, la perspective d’obliger les utilisateurs à se déclarer comme travailleurs indépendants est lourde de conséquences, surtout avec un seuil de déclenchement aussi bas. « Cela risque de tout arrêter, alors que la France est un pays dynamique en Europe ». (@LeMondefr). A lire aussi : Economie collaborative : vers une responsabilisation des plateformes (@journaldunet) et Fiscalité de l’économie collaborative : « Un vrai frein », craint Marion Carrette (Ouicar) (@LesEchos).
Un statut du travailleur collaboratif à l’étude Leur poids dans l’économie est encore marginal, mais il grimpe rapidement. Les plates-formes collaboratives sur Internet génèrent un volume d’affaires de plus de 7 milliards d’euros par an en France, avec plus de 200.000 contributeurs réguliers. Elles bousculent les frontières entre salariat et non-salariat, et suscitent une foule d’interrogations sur les réglementations applicables en termes de conditions de travail ou de protection sociale. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de publier un rapport sur le sujet, dans lequel il propose de « créer un statut ultra-simplifié du microentrepreneur collaboratif ». Les auteurs recommandent de conserver des contraintes réglementaires et sociales moins lourdes que celles pesant sur les professionnels indépendants. « Les coûts administratifs cachés liés à l’exercice d’une activité professionnelle (affiliation, inscription au RCS et au registre des métiers, etc.) ainsi que le niveau des prélèvements obligatoires sont significatifs en comparaison des revenus dégagés de manière ponctuelle et accessoire », argumentent-ils. En effet, si les hôtes d’Airbnb gagnent en moyenne 2.000 dollars par an, le revenu médian du partage d’actifs ne serait que de 300 euros. (@LesEchos).
Airbnb, Blablacar, Drivy… Nouveaux filons de l’assurance ? Après les avoir longtemps ignorées, les assureurs courtisent les plateformes comme Blablacar ou Airbnb. Mais la rentabilité du marché reste à établir. « Il y a cinq ans, j’ai essuyé vingt refus avant de trouver un assureur, se souvient Paulin Dementhon, le fondateur de Drivy, la plateforme de location de voitures entre particuliers. Sans la confiance qu’apporte un beau nom de l’assurance, le marché n’aurait jamais décollé. Seulement, pour eux, c’était trop risqué. » Les assureurs, alors, regardaient d’un mauvais oeil le passage de la propriété des biens à l’usage. Et craignaient que les plateformes n’abritent une fraude à l’assurance massive, et des sinistres incontrôlables pour un volume d’activité encore faible. Mais voilà que la croissance phénoménale de Airbnb ou Blablacar a fini par les convaincre. Ne pas y aller devenait dangereux. « On leur apporte de tels volumes d’affaires qu’aujourd’hui ils veulent presque tous y rentrer », poursuit Paulin Dementhon. Et la bataille est rude, telle celle menée entre Axa et Allianz pour gagner le contrat Blablacar, en mai 2015. « Ces volumes de transactions nous ont permis d’évaluer les risques à partir d’un historique suffisant », reconnaît Elise Bert-Leduc, chargée des partenariats à Axa France, entré sur le marché à cette occasion. Après la mobilité et l’hébergement, secteurs les plus prometteurs, c’est l’ensemble des services de l’économie collaborative qui est désormais visé. Pas un mois sans qu’un nouveau partenariat entre une plateforme et un assureur ne soit annoncé. Fin août, c’est Allianz qui a officialisé son « mariage » avec Ouistock, le n°1 français du stockage entre particuliers. (@Lexpansion). A lire le dossier : L’économie collaborative.
Grâce à l’IA, la productivité pourrait augmenter de 40% d’ici. L’intelligence artificielle (IA) ne concerne pas seulement nos activités quotidiennes et notre expérience utilisateur des nouvelles technologies. L’intelligence artificielle devrait en effet stimuler considérablement la croissance économique et permettre une hausse de 40% de la productivité en 2035, selon une étude réalisée auprès de douze pays rapportés par CNBC. Les pays les plus concernées par cette augmentation ? La Suède, la Finlande, le Japon et les Etats-Unis. « L’impact observé repose sur l’automatisation de tâches de faible niveau assurée par la technologie avec un meilleur rendu final, explique Paul Daugherty, le directeur technique d’Accenture, qui a piloté l’étude. Les salariés ont plus de temps dégagé pour accomplir d’autres tâches plus satisfaisantes, résoudre des problèmes et répondre aux questions complexes surgissant au fil de leurs activités. ». Peu à peu, la question de l’automatisation du travail devient cependant de plus en plus politique. Si de nombreuses études ou analyses avancent les gains escomptés, nombreux sont ceux à se pencher sur les dérives possibles de telles avancées. Barack Obama a par exemple récemment déclaré que « l’intelligence artificielle pourrait accroître les inégalités ». (@RSLNmag).
#Consommation
La livraison, le cœur de l’e-commerce. La livraison n’est pas gratuite. Certes, la promesse de gratuité est affichée chez nombre d’e-commerçants. Mais on devrait plutôt écrire – nuance importante – « livraison offerte » ! Longtemps, la course aux bas prix s’est posée en unique moteur de différenciation dans la compétition de l’e-commerce et des places de marché. Mais le discount ne créait pas de préférence forte à long terme. Désormais, l’enjeu de l’e-commerce vise à gérer sa logistique à la fois sans perdre d’argent et en satisfaisant des cyberacheteurs exigeants. Avec, en toile de fond, cette lapalissade : la fidélité se gagne sur le terrain du service. (@EchosBusiness).
#Livraison
Uber Eats est-il en passe de prendre les commandes du marché français de la FoodTech ?
Deliveroo, Foodora, Frichti, ou encore Allo Resto… Les acteurs du marché de la FoodTech se multiplient et essaie de se tailler la part du gâteau. Mais qu’en est-il d’Uber Eats, lancé officiellement en France en mars dernier ? En septembre dernier, le Français TokTokTok revendait sa technologie à Just Eat, la maison mère anglaise d’AlloResto, seulement quelques temps après que la scale-up belge TakeEatEasy ait mis la clé sous la porte, faute d’investisseurs. À l’inverse,Deliveroo s’est transformé en licorne en levant 275 millions de dollars, alors qu’Amazon prépare son entrée sur la Food delivery , à commencer par Londres. Mais où en est Uber Eats en France ? Grace aux analyses d’inside.onecub, il est possible de regarder dans le rétroviseur l’évolution de ce marché depuis les derniers mois : Le panel Inside voit exploser UberEats, qui atteint fin septembre 4,2% du panel, s’approchant à vive allure d’AlloResto, qui stagne juste en dessous des 5%. Deliveroo poursuit sa croissance très régulière, mais n’est bien que troisième. Foodora reste quatrième. Pour mémoire, Toktoktok était devant Foodora à 1,4% du panel, TakeEateEasy, lui pesait 2,64% du panel. (@bymaddyness).
#Agriculture
Usine à légumes : quand l’agriculture débarque en ville. Cultiver des légumes en milieu urbain, c’est possible. C’est même un marché prometteur sur lequel se positionnent des entreprises japonaises, américaines et françaises. Le bâtiment pilote n’a rien d’impressionnant : il ne fait que 50 mètres carrés au sol et à peine 7 mètres de haut. Mais, à terme, c’est bien une usine de 1000 mètres carrés qui devrait voir le jour en pleine agglomération de Lyon. Une usine verticale de cinq étages entièrement dédiée… à la production de plantes et de légumes ! « Ce n’est pas un canular ou un truc de baba cool. C’est une ferme urbaine techno. Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », prévient d’emblée Christophe Lachambre, l’un des trois cofondateurs de FUL (Ferme urbaine lyonnaise). Au sein de cette chaîne de production d’un nouveau genre, les légumes poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@Lexpansion).
#Logement
La chasse aux sous-locations abusives va-t-elle faire vaciller le modèle d’Airbnb ?Ce sera un jour à marquer d’une pierre blanche. Le 10 janvier 2017, le Tribunal d’instance de Nogent-sur-Marne se penchera sur le dossier d’un propriétaire réclamant à son locataire le montant de loyers illégalement perçus. Une ordonnance du 15 septembre 2016 et dont La Tribune a obtenu une copie autorise en effet la plateforme Airbnb basée en Irlande – et valorisée à 30 milliards de dollars après une récente levée de fonds- à donner à un propriétaire la liste des transactions effectuées par son locataire via le site de location entre particuliers. Concrètement, cette ordonnance du président du tribunal de grande instance de Paris obtenue sur requête autorise un propriétaire à mandater un huissier de justice pour se rendre dans les locaux d’Airbnb France afin de : « « Rechercher tout dossier, fichier, document, correspondance située dans lesdits locaux, ses établissements ou annexes quel qu’en soit le support, informatique ou autre, en rapport avec les faits litigieux précédemment exposés, et notamment le relevé des transactions effectuées ». (@latribune).
#Environnement
Un drone armé de bactéries pour détecter la pollution : le projet prometteur de iGEM IONIS. L’équipe est composée d’une quinzaine d’étudiants aux compétences complémentaires. Ils se sont organisés en un pôle R&D, un pôle marketing et un pôle graphisme et informatique pour faire travailler ensemble des étudiants venus de 6 écoles du Groupe IONIS : Sup’Biotech spécialisée en biotechnologies, Ionis-STM dont la particularité est de donner une double compétence management et technologies, les 2 écoles d’informatique Epitech et EPITA, l’école d’ingénieurs en aéronautique IPSA, et e-artSup, l’école de création numérique. Ils se retrouvent chaque semaine dans les écoles ou à la Paillasse, un « biohackerspace » qui leur sert de laboratoire et de lieu de réunion. Alexandre Dollet est en charge de la communication de l’équipe. Il explique que la biologie de synthèse est une nouvelle discipline, « que certains considèrent comme la 4ème révolution industrielle », à la croisée de la biologie, l’informatique, la chimie et les mathématiques. Elle permet la création de nouveaux systèmes biologiques pour des applications dans des domaines aussi variés que la santé, l’environnement, les matériaux et l’énergie. (@PresseCitron).
#Banque
Les banques américaines s’unissent pour contrer Paypal. PayPal et Square n’ont qu’à bien se tenir : les plus grandes banques américaines contre-attaquent. Au grand salon Money2020 de Las Vegas, un consortium des plus grandes institutions du pays a présenté l’application de paiement entre particuliers Zelle, qui a l’ambition de « révolutionner la manière dont l’argent se déplace ». Bank of America, Citi, JP Morgan, Morgan Stanley font partie des 19 sociétés financières soutenant l’initiative lancée par Early Warning, une entreprise contrôlée par BofA, BB&T, Capital One, JP Morgan Chase et Wells Fargo. Mastercard et Visa sont aussi partenaires. (@latribune).
En attendant Orange Bank, une intrigante FreeBank peut-être en embuscade. Parlant du lancement de sa future banque 100% mobile, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a lâché en janvier dernier : « Si j’osais le mot, je dirais que nous voulons être le Free de la banque, en se situant volontairement moins cher que ce qui existe aujourd’hui et aussi transparent sur les conditions de tarification. » Orange, l’opérateur historique des télécoms, se comparant au nouvel entrant du mobile qui a mis le secteur à feu et à sang ? La formule a de quoi faire sourire. Qui mieux que Free lui-même pourrait lancer un vrai service de rupture dans le domaine de la banque ? « C’est Free qui va réinventer la banque … Pas Orange », objecte un certain « #FreeBank » sur Twitter. Ce compte sous pseudo « @MyFreeBank » aux maigres 12 followers tente de créer le buzz sur le sujet depuis quelques jours, relayant et commentant toutes sortes d’articles, récents ou anciens, faisant référence à Free dans la banque ou à l’imminente arrivée d’Orange Bank, raillée évidemment. Du côté de chez Free, un dirigeant nous assure : « Pas de projet à ma connaissance ». (@LaTribune).
#Blockchain
Il est temps d’étudier votre exposition aux risques ! Il ne se passe un jour sans que ne paraisse un nouvel article sur la blockchain. Ce sujet met en ébullition la communauté des techniciens, les penseurs du Web libre et ceux des monnaies virtuelles et des banques ; un monde somme toute fermé et restreint. La communication essentiellement technique dédiée à la blockchain ne contribue pas à éclairer suffisamment ses usages ni à rendre intelligibles ses applications potentielles. Or, d’après ce que l’on peut d’ores et déjà anticiper, le pouvoir disrupteur de la blockchain est potentiellement supérieur à celui d’Internet de ses débuts ; il est pourtant évident que lorsque la technologie arrivera à maturité, ce qui n’est pas encore le cas, elle va bousculer nombre de positions acquises et bouleverser bien des modèles économiques. Pour ne pas rajouter du bruit au bruit, nous allons nous intéresser uniquement aux usages et à leurs effets, tels que nous pouvons les prévoir et anticiper avec nos connaissances d’aujourd’hui, en esquissant seulement les principes techniques sur lesquels repose la blockchain. (@journaldunet).