ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 septembre 2017

Publié par publiquel le 

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

« À Loos-en-Gohelle, tout est co-construit ! » Cité minière au bilan écologique et économique longtemps catastrophique, Loos- en- Gohelle (Nord) est devenu un exemple de ville durable. Sans les attentats de 2015 en France, la ville aurait d’ailleurs dû recevoir, à l’occasion de la COP 21, une délégation de 1000 personnes (dont le président Hollande et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker) pour arborer ses vertus de ville du futur. @UsbekEtRica est allés interroger le maire de Loos-en-Gohelle pour comprendre le « logiciel » de sa ville. Légende image : Loos-en-Gohelle entre 1930 et 1938.

Dijon, aller vers le futur. Imaginez la ville de demain. Une entité quasiment vivante, capable d’ajuster ses fonctions en temps réel pour les adapter à l’environnement immédiat. Imaginez pouvoir demander à votre smartphone de vous trouver un stationnement, et d’être guidé vers la place libre la plus proche ; imaginez des rues dont l’éclairage s’adapte à la fréquentation ou à la luminosité ambiante. Imaginez, encore, être averti du passage des camions de ramassage des ordures en temps réel. Toutes ces promesses, et bien d’autres sont celles de la « Smart City », la ville intelligente, dont la métropole dijonnaise vient, jeudi 7 septembre, de lancer le chantier. (@LePoint). A lire aussi : Dijon se rêve comme la première ville intelligente de France (@F3Bourgogne‏).

Ces casse-tête juridiques qui attendent les villes intelligentes. Si la smart city est censée simplifier la vie des citoyens, elle placera probablement les entreprises et les villes qui la mettent en place devant quelques casse-tête avant d’y arriver comme la protection des données personnelles, la responsabilité lors d’un accident causé par un système automatisé défaillant, la propriété des données et passer de la possession à l’usage. A lire aussi : Où sont les villes intelligentes en France (@journaldunet).

Quand l’économie du partage façonne la ville. Les participants aux Universités d’été de l’association Smart building alliance (SBA), qui se sont déroulées à EM Lyon les 30 et 31 août, se sont notamment penchés sur l’émergence de l’économie du partage dans les villes : co-working, co-living, co-voiturage… Une révolution qui peut être une source de croissance, y compris pour les acteurs traditionnels de l’immobilier ou de la mobilité. (@LUsineDigitale).

#Energie

Objets connectés : le consomm’acteur est l’avenir de la transition énergétique. De multiples objets connectés permettent aux particuliers de mieux maîtriser leur consommation d’énergie. Du thermostat aux interrupteurs, en passant par les pommeaux de douches et, bien évidemment, les compteurs électriques, de nombreux objets intelligents peuvent aider le consommateur à prendre le contrôle sur sa dépense d’énergie. Mais cette aide n’est rien si les particuliers n’agissent pas : les économies d’énergie, indispensables à la transition énergétique et à l’avenir de notre planète, nécessitent que le consommateur deviennent un consomm’acteur. (@LesSmartGrids).

#IntelligenceArtificielle

Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde ». Le mathématicien et député LRM Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Un rapport doit être remis à la fin de l’année. Ainsi « avec l’idée que l’Intelligence artificielle ne doit pas être vue comme un domaine spécialisé, mais comme l’affaire de tout le monde. » le mathématicien souhaite que l’enjeu soit : « comment faire en sorte que l’intelligence artificielle profite à tout le monde, soit associée à un renforcement de la démocratie et pas le contraire. » (@pixelsfr).

Une intelligence artificielle est utilisée comme gaydar. Réalisée au sein de l’université de Stanford et intitulée « Les réseaux de neurones sont plus précis que les humains dans la détection de l’orientation sexuelle à partir de photos de visages », cette étude a en fait pour objet de prouver qu’une intelligence artificielle peut deviner si des individus sont homosexuels simplement en analysant des photos de leurs visages. Et les résultats du logiciel de reconnaissance faciale utilisé dans le cadre de l’expérience sont sans appel : l’algorithme peut distinguer un homme homosexuel d’un homme hétérosexuel dans 81% des cas (74% pour les femmes). Publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’étude a analysé plus de 35 000 visages de femmes et d’hommes publiés sur un site de rencontres américain. Les scientifiques ont utilisé des réseaux neuronaux, des algorithmes inspirés par le fonctionnement du cerveau humain et souvent utilisés pour la reconnaissance de formes ou d’images, pour analyser cette importante base de données. (@usbeketrica).

#Securite

Vives critiques du Conseil national du numérique contre les récentes lois sécuritaires. Le Conseil national du numérique (CNNum), un organisme consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les questions numériques, a rendu public ce 12 septembre un rapporttrès critique des impacts des récents projets de loi sur la sécurité sur les libertés individuelles en ligne. Sur une douzaine de pages, le texte décrit « une trajectoire sécuritaire préoccupante », une « spirale infernale » qui privilégie « un désir de sécurité au détriment des exigences de l’Etat de droit et de notre économie ». Dans le détail, le rapport critique plus particulièrement des mesures et déclarations récentes sur le chiffrement des communications et la tentation d’utiliser des algorithmes prédictifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Législation après législation, la logique du soupçon semble l’emporter, écrit le CNNum. La notion de comportement tend à se substituer à celle d’activité : au nom d’une conception prédictive de la lutte antiterroriste, des individus pourraientêtrecontraints non parce qu’ils prépareraient des crimes ou des délits, mais bien parce qu’ils seraient susceptibles d’encommettre. » (@Lemondefr).

#Ouragan

Les drones au secours des victimes de cyclones. Ce n’est certes pas une première mais la série d’ouragans qui ont frappé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes consacrent le drone comme un outil de plus en plus essentiel pour assister les organisateurs de secours. Moins cher et plus disponible que l’hélicoptère, capable de survoler tous les territoires, à condition que le vent n’excède pas 30 à 50 km/h, avec des instruments d’observation et de mesure, le drone est déjà largement mis à contribution pour rechercher des victimes isolées en situation précaire et, le cas échéant, leur faire parvenir des cordes, des gilets de sauvetage, de la nourriture ou des médicaments. Grâce aux photographies aériennes mais aussi à leur aptitude à réaliser des cartographies en 3D de zones particulièrement difficiles d’accès, ils sont en train de devenir des auxiliaires indispensables. (@pixelsfr).

#Journalisme

Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ? Par Nicolas Becquet, journaliste à l’Echo. S’il ne fallait retenir qu’un seul enseignement, après sept années d’expérimentations multimédias et d’une patiente observation du paysage médiatique, je ne citerais pas les disruptions technologiques en elles-mêmes, mais ce qu’elles ont révélé de la presse : un prodigieux essoufflement éditorial et une déconnexion croissante avec son lectorat.La percée des plateformes numériques et sociales a en effet accéléré ces deux phénomènes, alors qu’historiquement la presse s’est bâtie au gré des combats idéologiques, politiques et culturels qui ont animé la société. Que sont devenues ces identités éditoriales fortes, novatrices voire militantes ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

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