ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 mars 2017

#MediaSocial

La réponse de Facebook face aux suicides en live-stream. À l’ère des réseaux sociaux, un phénomène nouveau est apparu : la retransmission en live de suicides. Plusieurs internautes, souvent des adolescents, ont choisi de se donner la mort en direct sur Facebook Live ces derniers mois. Afin d’enrayer ce phénomène, Facebook a annoncé mercredi une série de nouveaux outils de prévention sur ses applications, destinés aux personnes qui « pensent peut-être au suicide » et à leurs proches. Le patron du réseau social, Mark Zuckerberg, avait évoqué la question dans son manifeste Building Global Community publié mi-février : « Pour éviter des événements malheureux, nous pouvons construire une infrastructure sociale pour aider notre communauté à identifier les problèmes avant qu’ils ne surviennent. Pour ceux qui pensent au suicide ou à se faire du mal, nous avons construit une infrastructure pour donner à leurs amis et à leur communauté les outils qui pourraient leur sauver la vie. » (@latribune).

Olivier Bonsart : « Facebook, c’est un algorithme populiste ». Olivier Bonsart est le président de 20 Minutes France, contrôlé à parité par les groupes Sipa-Ouest France et Rossel. 20 Minutes déploie son offre via un quotidien gratuit diffusé à 940.000 exemplaires, un site Internet et une application mobile consultée par un million d’internautes tous les jours. A lire aussi : Le Buzz Media: Olivier Bonsart: «20 Minutes devrait profiter de l’arrêt de l’édition papier de Metronews (@Figaro_Economie).

Twitter face à l’exode de ses employés. Twitter traverse une importante zone de turbulences. Le réseau social à l’oiseau bleu doit faire face à plusieurs départs à des postes clés alors que son nombre d’utilisateur stagne depuis plus d’un an. Dans un document financier, la société prévient ses investisseurs qu’elle va probablement devoir réaliser d’importants investissements pour endiguer le phénomène. (@europe1).

#Media

T’as vu l’info ? Un site norvégien ferme les commentaires à ceux qui n’ont pas lu l’article. On ne va pas tenir longtemps comme ça ! La campagne électorale complètement folle que nous vivons rend tout le monde complètement hystérique. Et l’endroit où cette folie instantanée est la plus visible, c’est le web. Sur les réseaux sociaux mais aussi sur les sites d’information, en prétextant la liberté d’expression, les commentateurs sont déchaînés et ils s’insultent toute la journée sans, souvent, savoir de qui ou de quoi ils parlent. Du coup, je surveille du coin de l’œil une initiative venue du service public norvégien. Le journal Le Monde s’intéresse au site de NRK, la Norsk rikskringkasting, qui tente depuis un mois une expérience pour calmer le jeu. Sous certains articles de sa rubrique technologie les commentaires ne sont autorisés qu’aux personnes qui ont répondu à un questionnaire prouvant qu’elles ont lu l’article. (@franceinfo).

Jean-Luc Mélenchon sur YouTube : « The medium is the message », mais pas toujours.  La célèbre phrase de Marshall McLuhan, « The medium is the message », incite à penser que le médium a une grande importance sur la transmission d’un message. À ce titre, l’usage de YouTube par Jean-Luc Mélenchon est intéressant, car il rencontre une forte audience, et vraisemblablement une écoute attentive. Ceci a notamment été perçu lors du chiffrage de son programme, le 19 février, pendant plus de 5 heures. (@FR_Conversation).

#Automatisation

Les emplois automatisés ne sont pas ceux que l’on voudrait. Les premiers robots commercialisés dans le domaine du nettoyage industriel datent de 2002, mais aucun n’a aujourd’hui supplanté l’homme dans ce métier, excepté pour des situations dangereuses, comme dans les centrales nucléaires, où certains ont déjà perdu plus d’un boulon. L’industrie textile, historiquement sujette à la mécanisation, n’a pas franchi le cap d’une complète automatisation, la faute à un travail qui demande, dans ses finitions, une dextérité toute humaine. L’agriculture, qui a pourtant accueilli dans ses champs, en particulier pour la récolte, nombre de robots, ne connaît pas elle non plus, et contre toute attente, une automatisation déterminante. C’est que la robotique reste de peu d’utilité lorsqu’il s’agit d’automatiser des tâches requérant des prises de décision complexes ou même des manipulations délicates, qu’elle peut, au mieux, seulement contribuer à assister. C’est en tout cas ce que conclut VentureBeat, qui en parallèle cite de nombreux exemples de tâches qui, à l’inverse, ont elles été étonnamment automatisées. (@RSLNmag).

Pourquoi les magasins, hôtels et bureaux sont le nouvel eldorado de la robotique. En 2016, les investissements en capital-risque dans la robotique ont frôlé les 2 milliards de dollars. Un montant presque 10 fois plus élevé qu’il y a six ans. Si jusqu’à présent les investissements se sont essentiellement dirigés vers le monde de la production, de la logistique ou encore dans le médical, ils devraient désormais cibler un autre univers : celui des espaces commerciaux comme les banques, les boutiques, les centres commerciaux mais aussi les musées, les hôtels ou encore les bureaux. C’est ce que prédit Travis Deyle, CEO et cofondateur de la start-up Cobalt (à l’origine d’un robot de surveillance) dans une tribune publiée sur le site Spectrum IEEE. A lire aussi : Comment Voyage Privé utilise l’intelligence artificielle pour vendre plus de séjours de rêve (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Yves de Kerdrel : « Ne taxez pas nos trop rares robots ! » Qui n’a pas été un jour fasciné par les robots ? Qui n’est pas resté bouche bée devant ces bras articulés capables de percer la carlingue d’une voiture en construction avant de la retourner en un quart de seconde ? Qui n’a pas été attiré par ces minirobots à destination des particuliers, capables d’aspirer la poussière dans un appartement ou de couper l’herbe d’une petite pelouse en gazon. Comme l’explique très bien la scientifique Laurence Devillers dans un très beau livre intituléDes robots et des hommes : « Toute révolution scientifique passe par trois étapes : l’étape où c’est ridicule, puis où c’est dangereux et enfin l’étape où c’est évident. L’arrivée des robots est inévitable, l’idée n’est plus ridicule, par contre il nous faut dépasser la peur de la nouveauté et du danger. » (@figarovox).

#Politique

La démocratie peut-elle survivre au Big Data et à l’intelligence artificielle ? La révolution numérique est en plein essor. Comment peut-elle changer notre monde ? La quantité de données que nous produisons double chaque année. En 2016, nous avons produit autant de données que dans toute l’histoire de l’humanité jusqu’en 2015. Chaque minute, nous produisons des centaines de milliers de recherches Google et de messages Facebook. Ceux-ci contiennent des informations qui révèlent notre façon de penser et de ressentir. Dans les dix ans à venir, plus de 150 milliards de capteurs de mesure en réseau seront installés et la quantité de données récoltées doublera toutes les douze heures. Une révolution est en marche et de nombreuses entreprises tentent déjà de transformer ce Big Data en Big Money. Mais si le monde qui nous entoure devient de plus en plus intelligent, faut-il s’attendre pour autant à ce que ces développements aboutissent aussi à des nations plus intelligentes et une planète plus intelligente ? (@sciencepost_fr)

#Ville

« L’Europe peut devenir le leader mondial des smart cities ». Pour John Rossant, président de New Cities Foundation, une ONG qui se consacre à l’avenir des villes et de leurs habitants, un cap a été franchi en Europe : les citoyens urbains prennent conscience que les technologies vont transformer leur vie. Il explique aussi : « L’Europe peut devenir le leader mondial des smart cities, ce qui aurait des conséquences très positives sur l’économie. Il n’y a pas d’autre endroit au monde avec une telle concentration d’acteurs qui ont conscience des possibilités qu’offre à la ville la révolution numérique. » (@LeMondefr).

#Europe

Les 15 pays européens les plus performants dans le numérique. Le marché unique numérique pourrait apporter 415 milliards d’euros à l’économie européenne selon les prévisions de la Commission européenne. Fin janvier, elle a présenté ses initiatives pour un marché unique numérique au sein duquel la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux est garantie. Mais les disparités demeurent fortes entre les pays, comme le montre la récente publication de l’indice relatif à l’économie et à la société numériques DESI (Digital Economy and Society Index). (@BIfrance).

#Entreprise

La folie de l’Escape Game gagne les entreprises. Le concept de jeu d’évasion enchaînant les énigmes dans un lieu clos prend de l’ampleur et compte une trentaine de salles. La résolution d’énigmes sur le mode coopératif intéresse les entreprises dont Décathlon, Bouygues, Generali, Crédit Agricole, EDF… (@LesEchos).

#Transport

Hyperloop, train du futur: objectif 1000 à l’heure. « J’ai refait tous les calculs. Ils confirment l’opinion des spécialistes: notre idée est irréalisable. Il ne nous reste plus qu’une chose à faire : la réaliser. » Lorsque Pierre-Georges Latécoère prononce ces paroles, à la fin de la Première Guerre mondiale, l’aviation commerciale n’existe pas encore. Pas de quoi impressionner ce Bagnérais d’origine qui lance illico une ligne aéropostale entre Toulouse et l’Afrique du Nord, sous le regard médusé de ses compatriotes. Un siècle plus tard, l’esprit pionnier du fameux entrepreneur semble à nouveau souffler sur la Ville rose. Au milieu de l’aérodrome de Francazal, une start-up californienne s’apprête à tester un moyen de transport révolutionnaire : l’Hyperloop, un train futuriste capable de propulser dans des tubes sous vide des passagers à 1220 kilomètres-heure, une vitesse juste au-dessous du mur du son. Le placide maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, en reste bouche bée. « C’est Jules Vernes. Avec un tel engin, nous pourrions relier Toulouse à Montpellier en vingt-quatre minutes, contre deux heures actuellement en TGV ! » (@LExpress).

#Education

Construire le modèle éducatif du XXIème siècle : apprentissage et numérique. Inverser la courbe de régression de l’école française dans les classements internationaux : voilà l’ambition que peut porter le numérique. Ouverture, adaptation, suivi personnalisé, respect du rythme d’apprentissage de chacun, etc. la transmission du savoir par les nouvelles technologies peut-être au service des valeurs républicaines de l’école française. C’est tout le sens de l’ouvrage de François-Xavier et Cécile Hussherr, « Construire le modèle éducatif du 21è siècle. Les promesses de la digitalisation et les nouveaux modes d’apprentissage » (2017, FYP Éditions). Les auteurs font le tour de toutes les opportunités numériques qui facilitent l’acquisition des savoirs fondamentaux, valorisent les réussites de l’élève, réaffirment le rôle majeur de l’enseignant et gomment les inégalités. C’est l’objectif de la 13ème édition, « Aux sources du numérique », la rencontre mensuelle autour d’un ouvrage clé sur le numérique, en présence de l’auteur, organisée par Renaissance Numérique et Spintank, présentera une analyse fournie des enjeux sociétaux de la révolution numérique que nous traversons. (@RNumerique).

#Jeu

Un « serious game » pour saisir à quel point la corruption est banale. « Le Bon, la brute et le comptable » est un jeu dont vous êtes le héros qui ne se passe pas dans le désert de Tabernas, mais dans les couloirs feutrés d’une mairie. Vous êtes la nouvelle directrice de cabinet d’un édile d’une municipalité française. Vous devez faire tourner la machine. A chaque détour du jeu, vous êtes confronté aux problèmes quotidiens de gestion d’une ville dont la corruption chronique. Créé par l’agence Journalism ++, ce jeu montre à quel point que la corruption, dans tout ce qu’elle englobe, fait partie du quotidien d’un homme ou d’une femme politique. « Politiques et administratifs cherchent toujours à minimiser les affaires de corruption pour en faire des cas isolés », nous dit Nicolas Kayser-Bril, une des trois personnes à avoir travaillé dessus. « Or, dès qu’on met le nez dedans, on s’aperçoit qu’il ne s’agit jamais de cas isolés, mais bien de systèmes qui sont mis en place, soit au niveau d’un territoire, soit au niveau d’un service au sein d’une organisation. » (@Big_Browser).

Date de publication 07/03/2017

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