#Environnement
Le Sud-Ouest américain menacé de « méga-sécheresse » au XXIe siècle. Déjà en proie à un déficit chronique de précipitations, le sud-ouest des Etats-Unis est menacé d’une « méga-sécheresse » d’ici la fin du siècle à cause du réchauffement climatique, estime une étude publiée dans la revue américaine Science Advances. Les « méga-sécheresses » sont des périodes sévères d’aridité qui durent plus de trente ans, précisent les chercheurs dont les travaux ont été publiés mercredi 5 octobre. De tels phénomènes climatiques extrêmes sont rares, mais se sont déjà produits dans cette zone et dans d’autres régions du globe, comme au Sahel, pendant le dernier millénaire. Ils ont été liés au déclin de plusieurs civilisations préindustrielles, rappelle l’étude. Des indices montrent ainsi que le peuple Anasazi a été forcé d’abandonner ses terres dans le sud-ouest américain au XIIIe siècle en raison d’une longue sécheresse. Selon une analyse des cercles de croissance des arbres et d’autres indications, les méga-sécheresses des siècles passés dans cette région ont duré de vingt à trente-cinq ans. (@LeMondefr). A lire aussi : Californie : des voiles géantes pour lutter contre la sécheresse (@BIUK_Tech). Légende image : Sur la route entre Los Angeles et Las Vergas pendant l’incendie du Blue Cut, le 17 août près de Wrightwood en Californie. Photo David McNew / AFP
Contre le réchauffement: les villes en première ligne 190 villes dans le monde se sont déjà engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon le rapport annuel du Carbon Disclosure Project (CDP), publié le 4 octobre. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement. Cette analyse, basée sur les déclarations volontaires de 533 municipalités en 2016, montre que la grande majorité des villes les plus avancées se trouve en Amérique du Nord (74) et en Europe (72). A l’inverse, le CDP n’en recense que 29 en Asie, 6 en Amérique latine et 3 en Afrique. (@EurActiv_FR).
#Ville
Excès d’efficience : les défis qui attendent les smart cities. Si elles apportent de nombreuses solutions aux problèmes organisationnels que rencontrent les municipalités, à l’heure où la majorité de la population mondiale se regroupe dans les villes, les smart cities génèrent également leur lot de d’errements, de défis et d’interrogations. Selon Cheow Hoe Chan, Chief Information Officer de la ville de Singapour, de nombreuses villes commettent une erreur de raisonnement en pensant qu’il suffit d’investir dans de coûteuses infrastructures à la pointe du progrès pour devenir intelligentes. « Beaucoup prennent le nombre d’infrastructures technologiques comme la métrique principale. C’est une erreur. Une ville n’est pas intelligente parce qu’elle comprend un grand nombre de capteurs ou autres. Il s’agit avant tout de résoudre des problèmes, en commençant par les plus simple » a-t-il expliqué lors de l’événement Bridge SF, rappelant comment Singapour avait optimisé les trajets de ses lignes de bus en se servant de données déjà existantes, car générées par les usagers badgeant à la montée à la descente du bus. (@latelier).
SmartCity : Comment la ville connectée est devenue une véritable passoire. Dans le jeu vidéo Watch Dogs, le héros, un hacker nommé Aiden, évolue dans un Chicago où toutes les infrastructures sont gérées par un système informatique. D’un simple clic sur son mobile, il lance un virus sur le réseau et fait sauter l’électricité dans toute la ville. Son smartphone “amélioré” lui donne également accès aux feux de circulation, ponts et caméras de contrôle. Une pure fiction ? En mars 2016, Verizon a détecté une faille de sécurité dans une usine d’eau potable aux États-Unis. Outre l’accès aux données de 2,5 millions de clients, le pirate aurait facilement pu contrôler la pression ou la température de l’eau, modifier les traitements chimiques et même couper entièrement l’approvisionnement. Tout cela à cause d’un système hors d’âge. En 2014, lors d’un reportage d’Envoyé Spécial on pouvait voir le maire de Nice Christian Estrosi piégé par la journaliste lui montrant comment un hacker avait pu récupérer facilement des données de carte bancaire pour payer son parking ou éteindre les lampadaires grâce à un simple accès Wifi. Le maire venait pourtant d’affirmer qu’il n’avait “pas trouvé la moindre fragilité” dans son formidable dispositif de ville intelligente. (@bymaddyness).
La ville du quart d’heure : pour un nouveau chrono-urbanisme. Comment concilier le développement irréversible d’un monde urbain avec les besoins impératifs liés à une réelle qualité de vie ? Les nouvelles relations qui ont transformé nos vies et le travail par l’usage de nouvelles technologies ont changé aussi le rythme de la ville. Par le professeur Carlos Moreno spécialiste de la ville intelligente. (@LaTribune).
#Transport
Mondial de l’Auto : quelle place pour les innovations digitales ? Pour la première fois cette année, la start-up Blablacar sera présente au Mondial de l’Automobile, aux côtés d’autres acteurs de la nouvelle économie comme Drivy par exemple. Nouveaux concepts de véhicules, voitures 100% électriques: l’événement qui se tient jusqu’au 16 octobre à la Porte de Versailles à Paris est l’occasion pour les constructeurs automobiles de présenter leurs innovations les plus spectaculaires. Cette année, les nouvelles formes de mobilité y ont aussi leur place, comme en témoigne l’organisation du premier Mondial Innovation Forum le 5 octobre, en présence d’acteurs du covoiturage et de l’autopartage, mais aussi du président d’Hyperloop Transportation. (@frenchweb).
Noam Bardin : « La France est le premier marché de Waze en Europe ». L’application de trafic routier vient de nouer un partenariat avec Renault. Co-voiturage, parking… Son patron fait le point sur ses chantiers. (@LesEchos).
Revue de liens : – La voiture et ses contradictions (@AlterEcoMag) ; – D. Larramendy : « Drivy est l’une des dernières marques à se créer en TV » (@petit_web) ; – L’automobile de plus en plus soumis au marketing des plans produits (@LaTribune) ; – Mythes et réalités de la voiture autonome (@LaTribune).
#Science
Nobel de chimie : « Imaginez, de minuscules robots dans nos veines ». Trois chercheurs, dont un Français, ont été récompensés pour leurs travaux sur de prometteuses nano-machines : des roues, des muscles, des moteurs et même des «ascenseurs» à l’échelle d’une molécule, qui promettent des applications spectaculaires, notamment en médecine. Snogerup Linse a fait un clin d’œil à la cérémonie d’hier, qui avait beaucoup amusé les internautes en tenant d’expliquer la topologie avec un bagel, un bretzel et un kanelbulle (brioche à la cannelle venant d’Europe du Nord). Elle a sorti un bretzel revisité (comme on dit aujourd’hui) au goût des sciences avec deux boucles non pas collées, mais solidaires. C’est le principe de base d’une machine ! Et on sait désormais programmer ce genre de mécanisme à l’échelle du nanomètre (0,000 001 millimètre). Pour se faire une idée, 2 nanomètres correspondent à peu près au diamètre de l’ADN. (@libe).
L’algorithme qui mettait le foutoir dans la recherche en psychologie. Dans un livre récemment publié aux éditions du Seuil et intitulé Malscience – De la fraude dans les labosle journaliste Nicolas Chevassus-au-Louis met au jour une pratique de plus en plus répandue dans le monde scientifique : la falsification des données. Le phénomène n’est pas récent, mais depuis une vingtaine d’années, le phénomène augmente et touche les revues scientifiques les plus prestigieuses. Bien sûr cette falsification ressortit plus souvent du petit arrangement avec la donnée que de l’invention pure et simple, bien sûr toutes les disciplines ne sont pas concernées au même titre, mais cela illustre selon lui – et il n’est pas le seul à le penser – un travers de la recherche scientifique contemporaine où l’on est incité à publier vite pour occuper le terrain où le premier à publier emporte tous les bénéfices et où le résultat quantitatif est privilégié à la rigueur de la méthode. Cela n’empêche pas les découvertes, mais les ralentit parfois, et surtout peut avoir pour conséquence de détourner les chercheurs les plus scrupuleux. La question déprimante que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : à part révolutionner l’écosystème de la recherche scientifique, que peut-on faire ? (@franceculture).
#Entreprise
Snapchat : Snap. Inc préparerait son entrée en bourse. Le Wall Stret Journal révélait ce jeudi que Snap. Inc, la société derrière le réseau social Snapchat et les lunettes connectées Spectacles, prépare actuellement son introduction en bourse sur une valorisation de 25 milliards de dollars. La société, qui a récemment été renommée Snap.Inc pour illustrer ses nouvelles ambitions, serait donc finalement prête à affronter la bourse : ses premiers pas devraient débuter en mars 2017. Notez que nous avons déjà connu de nombreuses spéculations autour d’une introduction en bourse auparavant, toujours repoussée. (@Numerama).
#Education
Innovation et numérique : cinq Mooc à suivre pour un automne tout en action. Si les Mooc (Massive online open courses) embrassent tous les thèmes et toutes les disciplines, nombre d’entre eux abordent des questions liées à l’innovation et au numérique. Qu’il s’agisse de pédagogie, d’imprimante 3D ou d’entrepreneuriat, voici une petite sélection de cours qui ont un point commun : être tournés vers l’action plutôt que la contemplation. (@BlitmanS).
#Finance
La blockchain, nouvelle frontière de la finance. La blockchain, ce nouveau sujet à la mode, était débattu ce jeudi à la conférence BordeauxFintech2016. Réalité déjà concrète ou concept futuriste? Dans d’anciens entrepôts sur les quais de la Garonne, la ville de Bordeaux accueillait ce jeudi la deuxième édition d’un événement dédié aux « Fintech », ces jeunes pousses d’une industrie financière en profonde mutation. Parmi les sujets nouveaux, un atelier était consacré à la « blockchain ». Premier écueil: ce mot est loin d’être simple à définir et alors que le grand public ne se l’est pas encore approprié, il est déjà utilisé de façon abusive par la communauté financière. Quesaco? La blockchain est composée d’un réseau, d’un registre de transactions sécurisées et d’un système permettant de garantir son inviolabilité. Publique, transparente, ouverte à tous, c’est une chaîne de confiance permettant de décentraliser n’importe quel type de transaction. « Les deux principales blockchains publiques sont le réseau Bitcoin et le réseau Ethereum », précise Gonzague Grandval, fondateur de la place de marché en bitcoins Paymium. « Aujourd’hui, des entreprises utilisent le mot blockchain pour parler simplement d’un registre partagé ou d’un intranet, ce qui n’est pas une innovation », prévient-il. (@Challenges).
#Finance
« Robo-advisors », l’allocation d’actifs à portée de tous ? Qu’elles s’appellent Advize, FundShop, Marie Quantier, Yomoni ou WeSave, les jeunes pousses Internet qui, depuis un peu plus d’un an maintenant, se bousculent pour faire valoir leur différence dans le monde de l’intermédiation financière, n’y vont pas par quatre chemins lorsqu’elles exposent leurs ambitions. « En offrant une alliance inédite d’expertise financière et d’innovation technologique nous réinventons la gestion de patrimoine et redonnons [à nos clients] le pouvoir sur l’épargne de long terme », annonce ainsi sans ambages Jonathan Herscovici, président de WeSave.fr. Son propos fait écho à celui de Mourtaza Asad-Syed, cofondateur et directeur des investissements de la société de gestion en ligne Yomoni (1.500 mandats signés et 6 millions d’euros gérés à fin septembre), qui se dit déterminé à « casser les codes du secteur » pour se hisser « parmi les leaders européens des gérants d’épargne digitaux ». (@LesEchos).
#Internet
Tristan Nitot : « Utiliser Internet, c’est accepter une forme de surveillance ». Tristan Nitot, ancien président de Mozilla Europe et membre du comité de prospective de la CNIL, entend redonner à ses lecteurs un pouvoir d’action face à la surveillance. Les révélations au sujet de Yahoo! l’ont rappelé: les données personnelles, socle du modèle économique des géants du Web, peuvent être utilisées à des fins de surveillance. Dans un nouveau livre, «Surveillance://», Tristan Nitot, ancien président de Mozilla Europe passé depuis chez Cozy Cloud, une entreprise conceptrice de solutions cloud qui se veulent respectueuses de la vie privée, analyse le phénomène et propose des pistes de réflexion pour renforcer nos libertés numériques. (@FigaroTech).