#Santé
► L’intelligence artificielle entre au bloc. Grâce à la réalité augmentée, les chercheurs de l’Institut de chirurgie guidée par l’image, établi au sein de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg, espèrent rendre les patients « transparents » et faciliter ainsi les interventions. Une technologie qui devrait être prête d’ici à cinq ans. Mais, pour aller encore plus loin dans la sécurisation des opérations, les équipes strasbourgeoises préparent déjà la révolution suivante : l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) à la pratique des chirurgiens. « Ce qui fait la différence entre un jeune praticien et un expert, c’est l’expérience, c’est-à-dire la mémoire des cas traités par le passé, résume le Pr Jacques Marescaux, directeur général de l’IHU. Avec l’IA, vous pouvez cumuler le souvenir de milliers d’interventions, et vous en servir pour déterminer la meilleure stratégie pour votre patient. » Retrouvez la première partie de notre enquête sur la chirurgie du futur, qui explique comment les patients deviennent « transparents ». (@LExpress). Les chercheurs de l’institut hospitalo-universitaire de Strasbourg misent sur l’intelligence artificielle pour mettre en place de véritables « tour de contrôle » au sein des blocs opératoires. Crédit : Jean-François Badias / IHU.
► L’Intelligence artificielle en soutien de la lutte contre le cancer. A Montpellier, l’ICM lui a déjà trouvé une grande utilité. Le 15 février 2019, l’institut contre le cancer va se doter d’une nouvelle technologie de radiothérapie guidée par l’IRM. Cette machine est spécialisée dans le traitement des tumeurs qui se trouvent dans les zones de respiration des patients : le foie et le pancréas notamment. « L’IRM va permettre de mieux contourer ces tumeurs et d’être plus précis qu’avec le scanner, détaille Marc Ychou, directeur général de l’ICM. Mais elle ne peut pas suivre automatiquement ces tumeurs. Il faut qu’un spécialiste arrête en permanence la machine. Nous souhaitons automatiser ce tracking de la tumeur, grâce à l’Intelligence artificielle. » (@20minutes).
#Ville
► Le 25 avril, à l’occasion de la publication de l’étude Audacities par l’Iddri (Institut du développement durable et des relations international) et la FING (Fondation Internet nouvelle génération), deux de ses auteurs constatent que le numérique transforme profondément la vie des citadins et le fonctionnement de certains services, le plus souvent en dehors de toute stratégie de la part des pouvoirs publics. Ils appellent les collectivités à regagner une capacité à gouverner et à organiser l’action des multiples acteurs qui innovent sur leur territoire.
► Mathieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques de l’Iddri, explique dans un entretien sur le site #LeMondefr que « la ville numérique « réelle » n’est ni centralisée ni pilotée. Elle se déploie sans plan directeur. Grandes plates-formes, start-up, initiatives citoyennes ont investi la ville de manière autonome. Les services numériques qu’offrent ces acteurs se superposent et cherchent chacun à la transformer. » Il constate que « le domaine des transports et de la mobilité est de toute évidence le plus affecté. Sur différents chaînons de la mobilité (taxi, calcul d’itinéraire, billettique, covoiturage, autopartage, mobilité autonome, vélo en libre-service…), de nombreux acteurs développent des offres principalement en marge des services publics de transport. » Cette « déstabilisation provoquée par le numérique porte en elle des risques mais aussi des opportunités. »
► Sans les collectivités, pas de salut pour la ville intelligente. Dans la droite ligne d’une étude qui soulignait au printemps dernier le rejet de la smart city, il démontre qu’il existe « un besoin de proximité de coopération entre l’innovation numérique et les objectifs des collectivités territoriales », assure l’un des auteurs du rapport, Matthieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques à l’Iddri. « Il est sans doute temps de mettre un peu plus de politique dans l’innovation. Ce serait bien que les candidats aux prochaines élections municipales expliquent quels sont leurs choix en matière d’utilisation des données personnelles. Non pas pour les mettre en accusation ou en concurrence, mais il s’agit d’associer les citoyens au débat », explique Thierry Marcou, directeur du programme sujets urbains à la Fing, et autre co-auteur du rapport. (@Lagazettefr).
#Transport
► Intelligence artificielle et voiture autonome : « L’humain aura toujours le choix ». Les nouveaux modèles de voitures embarquent toujours plus de technologie. Qu’il s’agisse de confort de conduite, de services aux passagers… Nos véhicules sont ainsi de plus en plus intelligents et connectés. Notre conduite, elle, bénéficie d’une assistance accrue. La voiture autonome, dont on parle toujours plus comme de l’avenir du secteur automobile, devrait quant à elle embarquer diverses applications fonctionnant à l’aide de l’intelligence artificielle. Certaines de ces technologies étaient visibles lors du dernier CES de Las Vegas, mi-janvier. C’était le cas, entre autres, du système Park by Memory, pensé par l’équipementier japonais Clarion. Celui-ci permet tout simplement à votre voiture de se garer toute seule ! Un dispositif qui n’équipe pas encore de voitures disponibles à la vente. Sébastien Brame, responsable de la communication Europe de Clarion, en dit plus sur les avancées en matière d’intelligence artificielle embarquée dans nos voitures… et ce qui pourrait nous attendre à l’avenir. (@LesEchos).
#Energie
► La fronde contre le compteur Linky s’organise et s’intensifie. La gronde contre le compteur Linky ne faiblit pas. Un collectif d’opposants, dont 200 personnes en Gironde, a annoncé jeudi avoir saisi en référé une vingtaine de tribunaux de grande instance dans toute la France. Ils demandent à la justice de «surseoir à l’installation» de ces appareils, voire de les retirer purement et simplement, alors qu’Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, veut avoir installé 34 millions de ces compteurs communicants à la fin de 2021. « La pose des compteurs Linky avance à marche forcée partout en France au mépris du droit à la santé, des libertés individuelles et de la vie privée », a dénoncé l’un des avocats accompagnant cette action collective, Pierre Hurmic. Pour rappel, ce compteur numérique permet de mesurer la consommation réelle, sans pour autant nécessiter le relevé de compteur par un technicien. Ces informations mensuelles sont directement transmises au fournisseur d’électricité. Ce dernier peut ainsi établir une facture plus précise qu’avec de simples estimations. Mais il suscite de vives inquiétudes auprès de certains consommateurs qui redoutent qu’il puisse favoriser une intrusion dans la vie privée. (@Figaro_Economie).
#IntelligenceArtificielle
► Bruxelles veut placer l’Europe « au premier plan » de l’intelligence artificielle. Développer l’investissement, partager des données, établir des règles éthiques: la Commission européenne a présenté mercredi son approche pour placer l’UE « au premier plan » dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). « La concurrence féroce au niveau international exige une action coordonnée » de l’UE, souligne-t-elle dans un communiqué. La Commission invite en premier lieu les Etats membres et le secteur privé à investir d’ici à 2020 un total de 20 milliards d’euros dans la recherche et se dit prête à contribuer à cet objectif à hauteur de 1,5 milliard d’euros. (@Challenges).
► Bruxelles crée une boîte à outils pour les PME. Investissement, formation et éthique sont les trois piliers de l’initiative pour l’intelligence artificielle présentée le 25 avril par la Commission européenne. Lors de cette première journée, la commission a présenté des « modes d’emploi » éthique et juridique, accompagnés d’un coup de pouce financier pour les PME et la recherche. D’autres interventions sont prévues sur la transparence des algorithmes utilisés par les plates-formes en ligne et la présentation d’un code de conduite sur les « fake news ». Pour se mettre à la hauteur de la Chine ou des Etats-Unis, l’Union européenne aurait besoin de 20 milliards d’euros d’ici 2020, a reconnu le vice-président pour le numérique de la Commission européenne, Andrus Ansip, en présentant sa communication. Pour l’heure, la Commission européenne annonce une rallonge de 1,5 milliard sur trois ans pour booster d’un côté la recherche et l’innovation, de l’autre l’utilisation de l’intelligence artificielle. (@LUsineDigitale).
#LiensVagabonds
► Entre censure et media-bashing, le journalisme plus fragile que jamais. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – En Europe, on note le lancement d’Ellis (European Lab for Learning & Intelligent Systems) pour offrir des conditions favorables aux chercheurs en IA et éviter l’hémorragie de talents en direction de la Silicon Valley… alors que de l’autre côté de l’Atlantique, les ingénieurs quittent les Etats-Unis pour le Canada. ; – Comment la blockchain peut-elle lutter contre les déchets plastiques ? ; – Onze projets de datajournalisme inspirants ; – Qui est qui dans l’info locale : guide dans le combat pour le journalisme local ; – Les deux choses qui comptent pour la 5G.
#MediaSocial
► Zuckerberg, l’ami perdu. Enfant prodige de la Silicon Valley, Mark Zuckerberg a créé un réseau social utilisé par plus du quart de la population mondiale. Son entreprise est désormais accusée d’être une menace pour la démocratie et le bien-être des citoyens. Pourquoi « Zuck » n’a-t-il rien vu venir ? (@LesEchos).