#Climat
► Le lac Baïkal, symbole du désastre écologique russe. On l’appelle la « perle de la Sibérie ». Pour les premiers habitants à avoir vécu sur ses rives, les Bouriates, c’était une « mer sacrée ». Mais désormais, le lac Baïkal, première réserve d’eau douce de la planète, est un joyau en péril, suscitant depuis plusieurs années la mobilisation des riverains et des associations de défense de l’environnement. Au point que les autorités russes ont été contraintes de réagir, à tout le moins pour exiger la bonne mise en œuvre des textes législatifs votés successivement depuis 1999 pour protéger le Baïkal – 31.000 km2, sixième lac le plus vaste au monde, avec une eau si pure, disait-on, que l’on pouvait y voir à quarante mètres de fond depuis la surface. Lire la suite de l’article sur le site @Figaro_Inter. Légende image : Le lac Baïkal, dans le sud de la Sibérie, en Russie, le 17 mars 2019. – Crédits photo : Costfoto / Barcroft Images / Abacapress.com.
#Ville
► La smart city et ses zones d’ombre. Par Gaspard Koenig (Philosophe et président du Think Tank Génération Libre). Alors que les candidats aux municipales ânonnent des voeux pieux sur la « smart city », la résistance se met déjà en place. La semaine dernière, La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme ont lancé la campagne Technopolice pour dénoncer la face sombre de la smart city : « une mise sous surveillance totale de l’espace urbain à des fins policières ». Technopolice s’insurge contre le projet Safe City de Nice, le déploiement de caméras de vidéosurveillance intelligentes à Valenciennes ou l’expérimentation de capteurs de smartphones pour suivre les trajets des piétons à Lannion. Ce combat n’est pas seulement celui de Gaulois irascibles : la ville de San Francisco a décrété en mai dernier l’interdiction de l’utilisation de la reconnaissance faciale par les autorités publiques. Les municipalités d’Oakland et de Somerville lui ont depuis emboîté le pas, et la Californie se prépare à étendre la mesure à l’ensemble des forces de police de l’Etat. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.
#Plateforme
► Livreurs, modérateurs… Six séquences à retenir de « Cash Investigation » sur les petites mains des géants du numérique. Plusieurs mois d’enquête, en France et aux Etats-Unis, pour révéler l’envers du décors de l’économie numérique. Livreurs d’Uber Eats et de Deliveroo, « petites mains » de l’intelligence artificielle… Dans « Au secours, mon patron est un algorithme », l’équipe de Cash Investigation part à la rencontre de celles et ceux qui travaillent pour les grands noms du numérique. Des travailleurs précaires, sous-payés et très souvent sans protection sociale, faute d’un contrat de travail et d’un statut de salarié. Revoir l’émission « Cash Investigation : Au secours, mon patron est un algorithme ! »diffusée mardi 24 septembre sur France 2. @franceinfo.
#Presse
► Google ne paiera pas les éditeurs de presse en France pour les extraits de leurs contenus. Google ne rémunérera pas les éditeurs de presse européens en France pour l’affichage d’extraits de leurs articles, photos et vidéos, mais ne les fera plus apparaître dans ses résultats sans leur accord. Le géant américain a annoncé, mercredi 25 novembre, ces nouvelles règles qui s’appliqueront le mois prochain, en application d’une loi adoptée cet été, qui transpose dans le droit français la directive européenne sur le droit d’auteur. Cette loi instaure notamment un « droit voisin » au profit des éditeurs de presse et agences, dont franceinfo, une mesure censée les aider à faire rémunérer la reprise de leurs contenus sur les plateformes en ligne et autres agrégateurs, et qui avait fait l’objet d’une intense bataille de lobbying à Bruxelles, opposant les entreprises de médias aux Gafa. @franceinfo.
#Reconnaissance_Faciale
► Chine : payez votre ticket de métro grâce à la reconnaissance faciale. Un récent rapport du South China Morning Post explique que le métro de la ville de Shenzhen, grande ville au sud de la Chine, a commencé à utiliser une technologie de reconnaissance faciale. Ce système permet par exemple aux personnes âgées (60 ans et plus) de prendre leur billet de métro gratuitement. Après le déploiement de cette technologie à Shenzhen, d’autres villes comme Jinan, Shanghai, Qingdao, Nanjing et Nanning ont décidé d’expérimenter ce système de reconnaissance faciale. En réalité, ce système a été déployé dans 18 stations et 28 guichets automatiques en sont déjà équipés. Le géant technologique chinois Tencent, est à l’origine de cette technologie de reconnaissance faciale. Dans les semaines qui arrivent, l’entreprise prévoit d’étendre sa technologie qui permet de délivrer des billets de métro gratuitement, aux vétérans de l’armée. Nous ne sommes qu’au début du déploiement de la reconnaissance faciale dans les métros chinois, mais 500 personnes utilisent déjà chaque jour ce nouveau système à Jinan. @siecledigital.
#IA
► L’IA menace-t-elle la liberté individuelle ? Voyage au pays de l’intelligence artificielle, de Pékin à San Francisco, avec le philosophe Gaspard Koenig, auteur de « La fin de l’individu », aux éditions de L’Observatoire, qui se demande quelles libertés, demain, auront encore droit de cité face à la manipulation « bienveillante » des données. « Je pense que ce sont des technologies neutres en soi. La question est celle de l’usage des données et de l’objectifs de ceux qui les récoltent et les utilisent. Et ça, ça dépendra des cultures de chaque pays, explique Gaspard Koenig. Celui qui dominera l’I.A. dominera le monde. Ce sera le cas de la Chine, car nous sommes à l’âge de la mise en œuvre, et la puissance viendra du nombre de données accumulées. Et le danger de l’impérialisme chinois est réel. Il ne passera pas par la conquête des territoires, mais par celles des esprits. » @franceculture.
#Climat
► À Bordeaux, un escape game scientifique pour tenter de “sauver la planète ». Un nouvel escape game ouvrira ses portes samedi 28 septembre à CapSciences, à Bordeaux, sur le thème du réchauffement climatique. Cette expérience ludique, nommée Gaïactica, a pour objectif « d’offrir aux joueurs la capacité de prendre les bonnes décisions, de dire ‘je joue’ mais aussi de provoquer une prise de conscience », selon son concepteur, Dorian Tourin-Lebret. Pour sauver la planète, direction le centre de commande d’un vaisseau spatial, dans lequel les joueurs devront élucider des énigmes, déchiffrer des mots codés, etc. pour limiter le réchauffement à 2%. @franceinfo.
#Numérique
► En Afrique, promesses et mirages du numérique. Le numérique contre la pauvreté (1/6). Internet et la téléphonie mobile sont des facteurs de développement, mais risquent aussi d’accroître les inégalités sur le continent. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.Légende image : Une mère prend sa fille en photo à l’aide de son smartphone, à Khartoum, au Soudan, le 24 juin 2019. Crédit photo : Yasuyoshi Chiba / Afp.
#Internet
► Il y a un grand absent au sommet mondial pour le climat de New-York, c’est Internet. Si Internet était un pays, ce serait le troisième plus grand pollueur de la planète, après la Chine et les États-Unis. Les chiffres varient beaucoup mais Internet représenterait entre 7 et 15% de la consommation mondiale d’électricité. Un email envoyé avec un fichier, c’est autant d’énergie qu’une lampe allumée pendant une heure. Mais le plus inquiétant, ce sont les vidéos qui représentent 80% du trafic. Pour la France, 47 milliards de vidéos ont été visionnées sur YouTube au premier semestre et la consommation double tous les quatre ans. Vendredi 20 septembre, Google a investi deux milliards de dollars dans des éoliennes et des panneaux solaires, soit une puissance de 1.600 mégawatts, l’équivalent d’un réacteur nucléaire et demi rien que pour refroidir ses serveurs. @europe1
► Internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s’étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l’énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. @franceculture.
#RevueDeLiens
► – Nextdoor, le réseau anti-Facebook où l’on se surveille entre voisins. La plateforme des voisins construit son image autour de la confiance pour échapper à la mauvaise réputation des réseaux sociaux. Mais son modèle est-il si différent ? (@LADN_EU) ; – Intelligence artificielle et diagnostic médical : efficacité encore incertaine. On manque encore d’études de qualité suffisante pour dire si l’intelligence artificielle est efficace pour établir un diagnostic à partir d’images médicales (scanner, IRM, etc.), conclut une analyse publiée mercredi. (@bymaddyness) ; – Amazon étend l’empire d’Alexa avec une avalanche de nouveaux produits. Lunettes, écouteurs sans fils, bague, mais aussi déclinaisons de son enceinte Echo sous de multiples formats, micro-ondes intelligent et même « tracker » d’animaux… Mercredi, le géant de l’e-commerce a dévoilé une flopée de nouveautés visant à insérer son assistant vocal dans chaque recoin de la vie de ses utilisateurs. Pour s’imposer dans le hardware, l’entreprise de Seattle mise sur des prix plus bas que ses concurrents. (@LesEchos) ; – Le paiement en cryptomonnaies arrive en magasin avec EasyWallet ! Les cryptomonnaies bientôt utilisables presque partout ! (@siecledigital) ; – Facebook lance «Horizon», son monde en réalité virtuelle. Le réseau social veut généraliser l’usage de la réalité virtuelle, jusqu’ici surtout destinée aux joueurs de jeux vidéo. (@FigaroTech) ; – Quand les réseaux sociaux redessinent nos corps. On dit souvent que la beauté est subjective. Sauf que ce n’est plus vraiment le cas. Aujourd’hui, la beauté est standardisée par les algorithmes et optimisée par les réseaux sociaux. Bienvenue dans l’ère de la conformité et de la mesure. @LADN_EU.