L’objectif est de créer une ville virtuelle qui sera une vision globale des initiatives locales dans la transformation numérique (les outils) et de la transition environnementale (les usages).

Depuis le début du XXIème siècle, la ville est un enjeu prioritaire. La révolution industrielle du XXIème siècle a obligé les villes à s’adapter à la voiture (étalement des ville, hypermarché en périphérie…) et a généré une pollution urbaine cause de l’actuelle dégradation climatique. Dans cette révolution industrielle du siècle dernier où la globalisation marchande était l’obsession permanente des acteurs économiques, la ville s’est déstructurée (centres-villes désertés, allongement des distances domicile-travail, accélération du temps…). 

Dans quelques décennies, les villes constitueront le cadre de vie de plus des trois-quarts de l’humanité. La ville de demain comme un corps vivant, doit se régénérer et réinventer ses usages dans la santé, le logement, l’alimentation, l’éducation, le travail, la culture et du loisir. Elle doit concevoir de nouvelles pratiques dans la mobilité, l’architecture, l’urbanisme et mettre en avant la gestion de l’espace public. 

En France comme dans le monde de nombreuses villes s’engagent dans les réflexions, les expérimentations et les premières réalisations pour répondre aux enjeux de la cité de demain. Les acteurs locaux politiques, sociaux, économiques et culturels sont les initiateurs d’une cité ou les habitants seraient les principaux décideurs ou la gouvernance locale serait citoyenne. Dans cette période nouvelle, digital et résilience peuvent rendre les villes « intelligente » et vivables. Le rôle de l’observatoire « OCDR » sera de rassembler toutes les données, les informations, les projets et les réalisations locales, de les trier, de les analyser et de les soumettre aux institutions, associations entreprises locales comme nationales, aux journalistes, aux chercheurs universitaires afin de développer le concept de ville de demain.