La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Espace
► Tout va bien, une ville chinoise veut placer une lune artificielle sur orbite. Pour la ville de Chengdu, cité chinoise de 14 millions d’habitants de la province de Sichuan, Wu Chunfeng ne compte pas décrocher la lune. Beaucoup plus raisonnable : il compte en envoyer une autre dans l’espace, un satellite recouvert de miroirs. Le lancement est prévu pour 2020, a annoncé le 10 octobre Wu Chunfeng, président de l’Institut de recherche sur les systèmes microélectroniques de la science et de la technologie aérospatiale de Chengdu, comme le rapporte le People’s Daily. Enfin, les économies en électricité sont annoncées commes importantes : si une zone de 50km2 était couverte, 1,2 milliard de yuans seraient économisés chaque année. (@usbeketrica). Photo by Ganapathy Kumar on Unsplash
#Ville
► Saint-Étienne : quand une manufacture d’armes inspire la ville du futur. Pour construire la ville du futur, il serait délétère de se focaliser sur une fascination pour la technologie et le big data. Une approche collaborative, par les usages, peut apporter de nombreuses innovations vertueuses pour la communauté. C’est ce que nous enseigne, à Saint-Étienne, l’expérience de l’ancienne Manufacture d’armes, reconvertie en espace polymorphe, regroupant équipements culturels, fablab, crèches, pépinière implantés à la fois sous l’impulsion de la ville et via des initiatives spontanées. Un exemple qu’appelle à suivre dans une tribune Stéphane Quadrio, ingénieur, sociologue et directeur de l’aménagement de l’Établissement Public d’Aménagement de Saint-Étienne. Lire la tribune sur le site de @usbeketrica.
► La résilience est-elle une révolution pour la ville ? . Pendant l’été 2018, trois écoles ont entamé des travaux de végétalisation et de débitumage de leur cour afin de réduire l’effet d’îlot de chaleur pendant les canicules. Portée par l’équipe de la Mission résiliencede la mairie de Paris, l’initiative témoigne d’une philosophie radicalement nouvelle dans la façon d’aborder la politique publique. Explications avec Sébastien Maire, le Haut Responsable de la résilience de la Ville de Paris. (@usbeketrica).
► Smart City, un terme dépassé ? Concrètement, la ville intelligente, à travers divers projets, visera donc à réinventer nos comportements au quotidien : par exemple la façon de nous déplacer, de transporter des marchandises, de valoriser nos déchets ou de consommer et produire de la nourriture. Elle se veut aussi plus inclusive, en cherchant à recréer du lien entre les citoyens, mais aussi entre le citoyen et le pouvoir décisionnel. Elle fait donc appel à l’intelligence collective pour réfléchir et repenser son territoire, s’assurant ainsi de mobiliser l’ensemble des acteurs de la société. (@lalibrebe).
#Data
► Quand les data révolutionnent nos villes. Les villes doivent se transformer au risque de devenir invivables. Depuis plusieurs années déjà, collectivités et entreprises privées avancent main dans la main pour développer des smart cities, où la technologie se met au service des citoyens. En France, la première ville intelligente de ce type est en train de voir le jour à Dijon, en Bourgogne. « Notre projet est partagé par les 24 communes de la métropole, se félicite Denis Hameau, conseiller métropolitain du Grand Dijon. Nous avons repensé l’architecture globale de la ville. En quinze ans, nous avons investi un milliard d’euros pour la moderniser et la connecter. » Feux de circulation, éclairage, vidéoprotection, services de voirie : l’ensemble des équipements urbains est désormais piloté depuis un seul centre de commandement. (@lejdd).
#Ecole
► Quand la science du cerveau révolutionne l’école. Sophie Gargowitsch est maire de Blanquefort-sur-Briolance, dans le Lot-et-Garonne. Confrontée à la fermeture de l’école du village, cette professeure d’anglais s’est retroussé les manches avec l’ensemble des acteurs, de la ministre de l’Éducation nationale de l’époque aux parents d’élèves, pour lancer il y a deux ans une école publique Montessori où les élèves viennent aujourd’hui avec le sourire. Pour la rentrée 2018, elle vient même d’ouvrir une nouvelle classe, fait assez rare en milieu rural pour être signalé. En prime, elle a redynamisé la vie locale en attirant une centaine de nouveaux habitants. « Pour la rentrée de 2016, nous avons aménagé les classes et créé le matériel nécessaire », se souvient l’élue. « Les enfants sont bienveillants, ceux qui savent aident les autres. Ils ont plus de recul et de réflexion. Nous sommes un village passerelle vers une nouvelle société. » (@latribune).
► « Pendant la nuit, le cerveau fait tourner des algorithmes d’apprentissage. Les neurones rejouent ce qu’il s’est passé dans la journée. Le cerveau consolide et fait des abstractions qui le mènent à des découvertes. Par des jeux, des activités et des lectures, les parents peuvent prolonger les apprentissages. Voici une recommandation simple : parlez à votre enfant, les yeux dans les yeux et répondez à ses questions avec un vocabulaire qui convient. Tout n’est pas joué à trois ans. La plasticité cérébrale diminue autour de la puberté, on a du temps. », explique Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France à la chaire de psychologie cognitive expérimentale, dans un interview sur le site @latribune.
#Travail
► Le travail, une espèce en voie d’extinction. Extrait de « Le bel avenir de l’humanité » de Yves Roucaute (Editions Calmann-Levy). Ce livre à la fois joyeux et érudit, accessible et savant, balaie les illusions d’hier. Ses analyses rigoureuses et pleines d’humour revisitent les fables et les récits mythologiques. Contre le relativisme, il propose une nouvelle morale universelle, celle du « Moi d’abord, moi d’accord. « Les métiers aliénants, ceux de la routine, seront supprimés. Reproductibles, ils sont programmables. La voix qui répétait l’ordre, le regard qui se fixait sur le processus productif, la conscience qui devait s’abstraire d’elle-même pour se concentrer sur des procédures imposées, tout ce vieux monde s’effondre. » Lire la suite sur le site de @Atlantico_fr.
#Commerce
► Un tiers des e-commerçants recourt déjà à l’intelligence artificielle. Mais pour quoi faire ? Les Français sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne : ils sont plus de 35 millions à l’avoir fait en 2017, soit 85 % de la part des internautes français, indique une étude menée par La Fevad et le cabinet de conseil KPMG. Et ce chiffre pourrait encore augmenter. Les e-commerçants se tournent en effet vers l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience client, mais aussi pour augmenter leurs revenus et maîtriser leurs coûts. Un tiers des e-commerçants utilise ou teste déjà de telles solutions pour diverses applications. (@LUsineDigitale).
#Robotique
► The Future Of Work : Pourquoi La Collaboration Homme/Machines Est-Elle Primordiale ? Une étude Marketforce a été menée au niveau international auprès de 845 cadres supérieurs évoluant dans divers secteurs d’activités (santé, finance, retail,…). L’ensemble des personnes interrogées croit en la collaboration Homme/machine et pense que cette association sera à l’origine d’une force de travail plus efficace plus impliquée et plus méritocratique. Un autre point plus surprenant, 69 % des sondés estiment que le terme « force de travail » devrait inclure l’Homme et les machines. Ce qui confirme l’introduction sur l’avenir du fonctionnement de nos organisations. Il se dirige vers une collaboration des hommes et des machines intelligentes et non vers le remplacement de l’Homme par les machines. (@forbes_fr).
#Téléphonie
► En Sardaigne, des contraventions pour les piétons absorbés par leur smartphone. Les « Smonbies » ou « Zombies du smartphone » : c’est ainsi que sont surnommés ceux, de plus en plus nombreux, qui déambulent dans les rues des villes le dos courbé, les mains en avant et le regard perdu dans l’écran de leur smartphone. Rien ne semble pouvoir les tirer de leur torpeur numérique à commencer par les imprécations des automobilistes qui les voient surgir en travers de la route sans faire attention à la circulation. A Sassari, l’une des principales villes de Sardaigne, les agents de la police municipale ont commencé à lutter contre ce phénomène. Ils délivrent des contraventions à ces « drogués du mobile » qui mettent en danger leur vie et celle d’autrui en ignorant les règles de sécurité les plus élémentaires lorsqu’il s’agit de traverser la rue. (@LesEchos