La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
Mieux qu’un emploi fictif, Amazon invente la contrefaçon de livre fantôme. Le roi Algorithme a-t-il perdu la boule ? Ces opérations de calcul qui font la fierté des GAFA, et la base de leur système de fonctionnement peuvent déraper drôlement. C’est ainsi que celui d’Amazon a cédé à la mode actuelle – celle des emplois fictifs. Logiquement, la société de Jeff Bezos, qui aime tant les livres, verse donc dans le livre fictif… (@actualitte).
L’intelligence artificielle pourrait affecter nos capacités cognitives. En nous proposant uniquement du contenu personnalisé selon nos goûts, les algorithmes présents partout sur le web risquent de nous limiter dans « notre habilité à évoluer, à grandir et à découvrir d’autres horizons », déplore le chroniqueur Fabien Loszach. L’avènement de l’intelligence artificielle ne fera qu’amplifier ce phénomène, estime-t-il, après avoir assisté à une conférence sur le sujet au festival South by Southwest. Il donne pour exemple le site Spotify, qui fait différentes recommandations aux utilisateurs selon les chansons qu’ils ont déjà écoutées. « Quand on consomme de la musique qui est calibrée pour nos goûts, on passe à côté de beaucoup de découvertes qu’on aurait faites, organiquement, en allant à un concert », affirme-t-il. (@icircpremiere).
Citation : « Imaginez que ce principe se généralise à toute votre vie : vos voyages, votre consommation de films, vos amours, votre nourriture […]. Mais ça peut aller plus loin : avec toutes les données qu’ils [les algorithmes] collectent, toutes nos microdécisions, ils peuvent bientôt anticiper nos choix, optimiser nos vies selon nos habitudes ».Fabien Loszach. (@icircpremiere).
Vahé Torossian : « L’intelligence artificielle va répondre aux besoins de la vie quotidienne ». Vahé Torossian, le président de Microsoft France, regrette que le numérique ne soit pas un vrai sujet de débat de la présidentielle française. « On aimerait que le numérique soit plus représenté dans les débats. Les candidats sont tous unanimes pour comprendre son impact dans l’évolution de la société, mais il y a toujours des incompréhensions. Le numérique est pourtant un formidable vecteur de création d’emplois. Mais il n’est pas souvent traité comme cela », affirme-t-il. Selon lui, il est aussi « un vecteur d’inclusion au sens homme-femme, inclusion dans le travail et surtout il doit permettre de donner sa chance au plus grand nombre dans la vie professionnelle. C’est cela qui devrait être au coeur du débat politique, mais qui ne l’est pas suffisamment à mon goût. » Microsoft est présent en France depuis trente-deux ans. Il y emploie 2.000 salariés et possède 10.500 partenaires. Le numéro Un mondial du logiciel a doublé ses investissements en Europe, avec plus de 3 milliards d’euros investis depuis trois ans. En France, il va lancer cette année deux data centers. (@LesEchos).
#Entreprise
La French Tech lance un programme pour favoriser la diversité sociale dans les startups. « Introduire plus de diversité sociale dans l’écosystème des startups en France » : voici l’objectif qu’entend atteindre la French Tech avec son nouveau programme, baptisé French Tech Diversité. Annoncée le 2 mars 2017, l’initiative vise à soutenir des projets de startups portés par des entrepreneurs résidant dans un quartier de la politique de la ville, aux étudiants boursiers ou aux bénéficiaires des minima sociaux. Après le lancement du French Tech Visa pour attirer les talents étrangers, le programme French Diversité débute en phase expérimentale. Il devrait ensuite être mis en place dans l’ensemble de l’Hexagone, dans les écosystèmes labellisés Métropoles French Tech. (@Numerama).
#Ville
Quand la smart city doit être une safe city. Des objets connectés qui se font pirater, des infrastructures connectées mais sensibles, des craintes liées au terrorisme… La ville intelligente n’est pour autant pas absoute des problématiques sécuritaires. C’est même là un enjeu essentiel qui doit être pensé à amont pour mieux parer les effets néfastes. « On assiste à un engouement pour les nouvelles technologies, pour les nouveaux services au citoyen, pour la digitalisation des services », note Arié Bensemhoun, le directeur exécutif du réseau Elnet qui organise la conférence Safe & Smart City en partenariat avec La Tribune les 22 et 23 mars à Nice. « Nous devons nous préoccuper de ce que l’innovation entraîne : c’est certes un mieux-être dans la ville, un citoyen plus proche des différents aspects de la ville, cependant, derrière les opportunités il y a de la fragilité. Nous entrons dans un monde qui ouvre des perspectives incroyables mais aussi de nouvelles menaces« . Alors penser innovation, cela ne se fait pas sans penser sûreté et sécurité. Ce sont même des concepts qui doivent aller ensemble. Et ça c’est peut-être nouveau dans la démarche mais c’est à intégrer fissa. Car « on a beaucoup avancé sans penser à la sûreté, or on ne peut plus parler de smart city sans parler de safe city », dit Arié Bensemhoun. « Nous entrons dans une ère où la sécurité c’est déjà de l’intelligence » (@latribunepaca).
#Video
YouTube, l’empire des images. En à peine plus de dix ans, la plate-forme vidéo de Google a réussi à détrôner la télé dans la vie quotidienne des plus jeunes. Un milliard d’heures d’images y sont visionnées chaque jour. Et le site se lance désormais dans la course aux contenus face à Netflix et Amazon. Sa patronne, Susan Wojcicki, explique ses ambitions depuis San Bruno. (@LesEchos).
Le Medef veut faire de la France la « Silicon Valley » des objets connectés. Le Medef a de l’ambition pour la France. A quelques semaines de la présidentielle, alors que le numérique tente de s’inviter dans la campagne, l’organisation patronale veut voir plus loin . Elle a présenté jeudi un plan d’action pour faire de la France « un champion mondial » de l’Internet des objets (IOT), d’ici à 2025. « La data devient le nouveau pétrole de l’économie. Les objets connectés s’intègrent dans tous les secteurs. Et nous avons les moyens de profiter de cette prochaine révolution », considère Pierre Gattaz, le président du Medef. Pour faire de la France « la Silicon Valley de l’Europe » de l’IOT, le Medef propose d’abord de mobiliser tous les acteurs de la filière (entreprises, fédérations professionnelles, Etat…) afin de mettre en place un cadre favorable (régulation, normes, éducation…). Il souhaite aussi s’appuyer sur l’industrie électronique encore présente en France pour inciter entreprises et start-up IOT à fabriquer prototypes et produits sur le territoire. L’ambition, c’est aussi de permettre aux entreprises traditionnelles de s’approprier ces nouvelles technologies. L’organisation patronale souhaite ainsi accompagner les 100.000 TPE et PME grâce à des programmes de sensibilisation, de formation, mais aussi d’incubation. Le Medef propose également la création d’un fonds d’investissement, qui pourra accorder des tickets compris entre 50.000 et 2 millions d’euros, pour des projets de transformation numérique (dans la limite d’un millier d’entreprises). (@LesEchos).
#Internet
L’Afrique a son domaine internet, .africa. Il coûtera 18 dollars (17 euros), alors que l’enregistrement d’un site sur un domaine national peu coûter jusqu’à 250 dollars dans certains pays d’Afrique. Le nom de domaine .africa que vient de lancer l’Union africaine sera disponible à partir de juillet. Les Africains qui souhaitent l’utiliser peuvent d’ores et déjà introduire une demande. Pour les entrepreneurs, c’est une façon de se rendre plus visibles sur internet. (@LExpress).
#Web
Le premier scoop web fête ses 20 ans. Il y a 20 ans, le Dallas Morning News ouvrait la voie au journalisme web.Le 28 février 1997 fait partie de ces dates oubliées qui ont façonné l’Internet d’aujourd’hui. Ce jour-là, à 15h15 heure locale, le site Internet du Dallas Morning News publie un énorme scoop: Timothy McVeigh, le principal suspect dans l’attentat d’Oklahoma City, reconnait dans une confession sa culpabilité. (Désolé, pas de lien, l’article a semble-t-il disparu depuis) L’info en soi a depuis été oubliée. Ce qui compte c’est le geste du quotidien texan. Pour la première fois, un journal d’envergure publie un scoop sur son site web et n’attend pas le lendemain pour le publier sur la version papier. L’info est reprise sur toutes les télés, toutes les radios. Internet gagne ses premiers galons journalistiques. (@libe).
#Television
ORLM : Canal+, Netflix, YouTube, Apple, demain la TV ! Chaque semaine, La Tribune diffuse des extraits issus de l’émission ORLM. Quel avenir pour la TV face à la consommation de la vidéo via internet? Nous avons posé la question à Canal + en marge de la dernière mise à jour de myCANAL pour AppleTV. Signe- t-elle la fin du décodeur? Comment résister aux géants de la Silicon Valley? Apple va-t-elle concurrencer Netflix ? (@latribune).
#Piratage
Wikileaks veut aider la Silicon Valley à contrer les techniques de piratage de la CIA. Pour « rendre Internet plus sûr », le fondateur de Wikileaks propose son aide à la Silicon Valley. L’organisation a rendu public un corpus de 8.761 documents baptisé « Vault 7 » et décrit comme « la plus grande fuite de documents » concernant la CIA. Ces révélations dévoilent les techniques de piratage utilisées par l’agence de renseignement américaine entre 2013 et 2016 pour surveiller les citoyens par l’intermédiaire des télévisions « intelligentes », des smartphones et des ordinateurs personnels. Apple, Microsoft ou encore Samsung figurent parmi les objets connectés visés par ces piratages, selon Wikileaks. Jeudi 9 mars, Julian Assange a déclaré, depuis l’ambassade de l’Equateur à Londres, que son organisation allait fournir aux entreprises technologiques un accès aux méthodes de piratage de la CIA afin de leur permettre de remédier aux failles de leurs propres logiciels et ainsi, protéger leurs consommateurs: « Je tiens à annoncer que, en considérant ce que nous jugeons être la meilleure manière de procéder, et en réponse aux demandes de certains entrepreneurs, nous avons décidé de coopérer et de leur donner un accès exclusif aux détails techniques à notre disposition, afin qu’ils puissent remédier à des failles et gagner en sécurité », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse diffusée via Facebook Live. (@latribune).
#Presidentielle2017
Le numérique, grand oublié de l’élection présidentielle ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Parcourez vos fils d’actualité, ouvrez un journal, allumez la télé ou la radio… Partout, vous retrouverez les thèmes incontournables d’une année électorale : réforme de la sécurité sociale, réduction des effectifs de la fonction publique, flexibilisation du marché du travail… Autant de serpents de mer qui monopolisent le débat politique, à la mesure de leur importance dans notre quotidien, certes, mais au détriment d’autres sujets pourtant cruciaux du monde qui vient. (@MetaMedia).
#Entreprise
Ces étonnantes entreprises du CAC 40 du futur. Vous ne les connaissez pas, et pourtant, elles deviendront peut-être demain les plus grands employeurs de France. Pendant deux ans, elles ont été bichonnées, conseillées, formées par les experts mandatés par Bpifrance, la banque publique d’investissement française. Ce lundi 6 mars, la première promotion de l’Accélérateur PME a pris son envol au terme d’une soirée en grande pompe à Paris. Ces soixante PME, triées sur le volet, ont intégré ce programme d’accompagnement sur les problématiques de gestion de croissance et d’internationalisation, en mars 2015. Porté par l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, puis par son successeur Emmanuel Macron, le dispositif avait alors un objectif : « créer le CAC 40 du futur » (@Challenges).